• Nous nous préparons pour le 8 mars. Partagez avec nous les activités de la Marche mondiale des femmes. Il peut s’agir de photos, de vidéos, de rapports, etc. Envoyez les informations à Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Nous traversons une période où nous ressentons les ravages causés par la crise du capitalisme devenue encore plus visible en cette 3ème année de pandémie.
Alors que le capitalisme pousse vers la pauvreté les femmes, les classes populaires, lespopulations racisées, les personnes LGBTQ+, les peuples du monde entier, avec leurspolitiques de privatisation, de dépossession et de guerre, le néolibéralisme cherche les clés desa crise en collaboration avec l’impérialisme, aujourd’hui, les contradictions accumulées ducapitalisme ont atteint un point d’insoutenable.
Alors que l’augmentation du chômage, l’insécurité, l’instabilité financière et la concentrationdes richesses ont atteint des niveaux record, il est clair que le capitalisme a besoin d’accroîtrel’exploitation des personnes et de la nature pour survivre.
La marchandisation et la privatisation des services publics, la dégradation de la nature et lacrise écologique à l’origine de la crise climatique sont les effets de l’aggravation du conflitentre le capital et la vie. L’exploitation augmente et les femmes sont les plus touchées. Lesintérêts des entreprises priment sur la santé. Les multinationales volent et pillent les terres,sans aucun respect pour les droits humains et l’environnement, ils imposent des dettesillégitimes aux peuples de tous les continents du monde.
On voit comment la reconfiguration du colonialisme se traduit par des politiques migratoiresracistes, la fermeture des frontières, la criminalisation des réfugiés et la multiplication desblocus économiques, politiques et financiers que subissent les peuples dont les gouvernementsne se plient pas aux intérêts de ce système prédateur. Le conservatisme, l’intégrisme etl’autoritarisme imposent un projet de mort et criminalisent les mouvements sociaux qui osents’y opposer, tout en proposant de fausses solutions tel que le capitalisme vert.
L’impérialisme n’hésite pas à menacer la paix mondiale pour surmonter cette crise ducapitalisme. L’OTAN, l’organisation de guerre de l’impérialisme, soutient l’armement partoutdans le monde et ouvre la voie à des interventions militaires. Après l’Afghanistan et la Libyes’intensifie désormais une « nouvelle guerre froide » le long des frontières entre l’Ukraine etla Russie. Nous continuerons à nous dresser contre toute la destruction produitepar l’impérialisme, de l’Afghanistan à la Syrie, de la Palestine au Pakistan, du Caucase àl’Asie centrale ainsi qu’à défendre la solidarité et la paix !
Il est donc urgent que nous poursuivions nos stratégies collectives et solidaires pour placer au centre de nos actions la durabilité de la vie dans le monde entier, à partir de notre auto-organisation et dans des alliances avec des mouvements sociaux qui visent à transformer l’économie pour démanteler le pouvoir des multinationales.
L’économie, la santé et la souveraineté alimentaire s’effondrent alors que l’exploitation, lepillage et le bellicisme augmentent de jour en jour. Alors que les gouvernementsréactionnaires-fascistes provoquent une augmentation de la violence contre les femmes, ilstentent également d’exclure les femmes de la sphère publique et de les limiter à leur rôle dansla famille.
Pour cette raison, ce n’est pas un hasard si la révolte féministe, partout dans le monde,déborde les mouvements de résistance contre le néolibéralisme et les gouvernementsnéofascistes.
Nos sœurs du monde entier nous guident par leurs luttes contre tout ce sombre tableau. Lesgrèves féministes qui ces dernières années ont laissé des traces, disaient « si les femmess’arrêtent, le monde s’arrête ».
De l’Égypte à la Tunisie, des États-Unis à L’État espagnol, ensemble, nous avons assisté àune vague similaire en Turquie et au Brésil, et un peu plus tard du Chili au Soudan. Unerévolte féministe qui prend tous les féminismes de l’histoire dans sa besace et s’élance vers unnouveau féminisme...
C’est une rébellion aussi furieuse qu’une mère qui a perdu son enfant au Mexique, assezcourageuse pour ne pas écouter les interdits placés dans n’importe quel lieu du monde et avecl’espoir de pouvoir dire “rien ne sera plus jamais comme avant ».
Nous n’abandonnons pas les rues dans les pires moments, nous avons au contraire desmanifestations et des résistances magnifiques, particulièrement le 8 mars. Noussommes enthousiasmées par ce que nous avons obtenu par les luttes, avec le rire, la voix,l’espoir et les rêves de chacune. Partout dans le monde, les femmes sont à l’avant-garde de lademande de changements systémiques.
Alors que nous nous opposons à toutes les formes de violence, au travail, dans les syndicats,dans les organisations politiques, dans les écoles, dans les quartiers urbains, les villes et leszones rurales, où que nous soyons.
Nous réaffirmons la liberté, l’égalité, la justice, la paix et la solidarité comme nos valeursfondamentales.
Nous, les femmes, devons continuer à marcher.
Résistons ensemble, marchons ensemble.
Nous résistons pour vivre, nous marchons pour transformer !
Nous avons commencé le 31 octobre, le dernier jour de la 12e réunion internationale de la Marche mondiale des femmes, avec la puissante célébration symbolique (mystica) de la région du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord (MENA) réaffirmant nos luttes pour une Palestine libérée du sionisme et du colonialisme et pour la liberté de la camarade Khitam Saafin et de tous ceux et celles qui luttent. La région MENA s’est développée de façon importante et a consolidé son organisation auprès des femmes au cours de cette dernière période. La célébration symbolique a également été l'occasion de montrer les images des militamtes actives dans cette région du monde, tout en écoutant une chanson dédiée à la résistance palestinienne.
Dans les Alpes Maritimes (Italie + France) la situation des frontières avec le Covid pose beaucoup de problèmes: il est impossible d'organiser l'occupation féministe aux frontières en octobre 2020. Nous ne lâchons rien. Une pétition féministe est en préparation.
Pour aider à organiser ces actions, s'annoncer à Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Le Secrétariat international de la MMF vient de publier un bulletin de liaison qui nous permet de voir ce qui se passe dans les différents pays et région où la MMF est restée active en dépit du Covid-19 qui complique partout notre travail. Nous vous invitons à le lire. Il est aussi possible de s'abonner gratuitement à ce bulletin pour l'obtenir chaque fois qu'il est publié (cf formulaire en ligne).
Née en 2000 de la volonté de lutter contre la pauvreté et les violences faites aux femmes, la MMF est un mouvement d'action féministe. Sur tous les continents des femmes liées à la MMF travaillent à promouvoir l'égalité, la liberté, la justice, la solidarité et la paix. Notre réseau féministe est formé de plus 5000 groupes à travers le monde: la carte indique où ils sont situés et sur l'image vous trouvez, classés par ordre alphabétique, les noms des pays et territoires. Dans la rubrique "A propos" tu trouveras nos revendications-statuts et règlements. Si tu es intéressée à participer, prends contact avec nous, c'est avec plaisir que nous te répondrons: Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Nous, femmes militantes de la Marche Mondiale des Femmes réunies en Galice, après plusieurs journées de réflexion, de débats et d’échanges, sur la situation internationale alarmante : guerres, attaques de la droite avec les coups d’Etat, répression des Mouvements Sociaux, criminalisation des luttes, assassinats de femmes activistes, banalisation des violences envers les femmes, restrictions des libertés, militarisation de l’espace public, stratégies de la peur, précarité du travail, marchandisation des biens communs et des corps ; nous voulons exprimer :
- Notre solidarité avec les femmes kurdes et leur peuple qui résistent aux attaques criminelles de Daesh et de l’Etat turc. Nous pensons plus particulièrement a Seve Demir et à ses compagnes, à Berta Caceres, à toutes celles de la MMF qui sont mortes pour avoir lutté pour leur idéal, nous pensons aussi à toutes les prisonnières politiques assassinées.
- Notre dénonciation de la complicité de l’UE, qui vend des armes, à travers ses Etats membres, finançant la déstabilisation de la zone, et exploitant les ressources naturelles.
- Notre refus de la politique européenne concernant les refugiés. Nous exigeons : la fin de la guerre, l’ouverture des frontières, la garantie de la circulation sécurisée des réfugiées, l’élimination des quota, l’accueil de toutes les refugiées, tant politiques qu’économiques.
- Notre préoccupation et notre refus de la crise environnementale provoquée par le système capitaliste déprédateur. Nous refusons aussi la spoliation des ressources naturelles, organisée par les entreprises multinationales, dans toute la planète,
- Notre dénonciation de l’avancée de l’extrême droite, mettant en danger la démocratie dans le monde. Récemment, nous avons pu en avoir un exemple au Brésil avec le coup d’Etat capitaliste, machiste et raciste.
- Notre colère face aux violences, la persécution, la déportation, la criminalisation et les assassinats dont sont victimes les femmes activistes qui défendent nos droits et veulent développer une vie soutenable.
- Notre dénonciation du chantage que la Banque Centrale Européenne et le Fonds Monétaire International exercent sur les différents pays, particulièrement La Grèce, le Portugal, l’Etat Espagnol, au nom de l’austérité en promouvant des politiques que dégradent la vie des femmes et des nos populations.
Nous remercions las femmes de la Coordination Nationale Galicienne de la Marche Mondiale des Femmes, qui ont accueilli et travaillé pour rendre possible notre rencontre. Nous exprimons notre solidarité avec les femmes de Galice, particulièrement Laura Bulgaho qui est accusée pour sa lutte en défense des migrant-e-s, mais aussi victime des attaques récentes contre les activistes pour les droits des lesbiennes.
Ce n’est pas le monde que nous voulons construire : nous voulons un monde de Paix, démilitarisé, un monde sans murs qui séparent, un monde où la vie humaine a plus de valeur que l’argent. Nous voulons construire un monde où les petites filles puissent jouer sans craindre d’être violées, assassinées ou capturées ; un monde où les femmes ne soient plus victimes de violences sexistes, de comportements machistes.
Notre futur c’est la solidarité internationale.
Tant que toutes les femmes ne seront pas libres, nous serons en marche.
Chères femmes et amies de la MMF,
Comme convenu en janvier, nous nous retrouvons
samedi 21 mai à Neuchâtel
les Neuchâteloises se réjouissent de vous accueillir à l'Espace des Solidarités (Louis-Favre 1)
entre 11 heures et 16 heures pour la rencontre nationale MMF
Un repas canadien est prévu entre 13 h et 14h
A l'ordre du jour : le plaisir de se revoir et des échanges riches
- Campagne MMF pour l'initiative AVS plus: brainstorming et mise en place concrète de nos actions du 14 juin et jusqu'au vote du 25 septembre.
(point principal 2 heures pour inventer ensemble une action MMF spéciale AVS Plus) - Prochaine(s) date(s)
- Votations du 5 juin: présentation et débat sur 3 objets qui concernent particulièrement les femmes
(loi sur l’asile, loi sur le revenu de base inconditionnel et loi sur la procréation médicalement assistée) - Flyers MMF : comment les employer/ les diffuser
- Récolte de fonds et caisse MMF nationale
- Rencontre européenne MMF/ élection de notre (nos) déléguée(s) et soutien financier à la déléguée de Thessalonique
- Divers
Déjà membres ou simplement intéressée par nos actions :
soyez les bienvenues à notre rencontre de samedi 21 mai à Neuchâtel !
Samedi 28 novembre, 5000 personnes manifestent à Genève pour la sauvegarde de notre Terre-mère
Dimanche 29 novembre, un millier de manifestant-e-s montent sous la pluie jusqu'au château à Neuchâtel
Manifestation à Genève: nous marchons pour la paix et le climat
Bienvenue à vous toutes qui êtes intéressées à la MMF. Nous raconterons et illustrerons ce que nous avons vécu à Lisbonne lors de la clôture européenne de la 4me action planétaire de la MMF et discuterons des prochaines échéances.
Rencontre -débat qvec Aurélie Trouvé, agronome et anc. présidente d'ATTAC France
Depuis des décennies le monde agricole ne cesse de subir une brutalité quotidienne: celle des marchés. C'est dans nos champs et nos assiettes que nous retrouvons ensuite es retombées de cette violence ordinaire.
Forte d'une longue expérience militante et professionnelle, Aurélie Trouvé nous aide à comprendre la mainmise de l'agro-business sur l'alimentation, devenue un pur instrument de profit dans les mains des multinationales et des fonds financiers. Elle nous aide à mieux connaître les luttes qui transforment déjà nos façons de produire, de consommer et d'échanger. Parce que des alternatives existent à l'enseigne de la relocalisation, du fonctionnement coopératif et de la souvernaineté alimentaire.
Organisé par ATTAC, en collaboration avec l'ACAP, Uniterre, Une Agriculture Durable et son initiative pour la souveraineté alimentaire, soutenue par la MMF.
Portrait de Sandra Moran, membre du Comité internationale de la MMF et qui vient d'être élue au Parlement national du Guatemala comme représentante des mouvements sociaux.
Sandra Moran est une militante guatémaltèque des droits humains depuis son plus jeune âge (14 ans), ainsi qu’une « activiste musicale ». Elle fait partie du collectif Artesana, composé de 32 organisations, et qui fait le lien avec la Marche mondiale des femmes. Ce collectif s’occupe principalement des femmes et des enfants en prison et rassemble des groupes de femmes très diversifiés qui ont décidé de s’organiser de façon autonome pour créer des actions. Ce mouvement, basé sur les droits humains, est initié dans les années 2000, après 36 ans de guerre civile au Guatemala (1960-1996). À ses débuts, le mouvement a été considéré tout d’abord comme un droit à la vie, un droit à s’organiser.
Face à l’hostilité du gouvernement guatémaltèque à produire des lois égalitaires, le Collectif Artesana s’est intéressé aux théories féministes et a créé en 2004 des écoles afin d’éduquer politiquement ses membres ; construire une pensée politique contre le patriarcat, le capitalisme et le colonialisme ; et se définir comme des actrices politiques.
Ce mouvement se base sur le « Buen vivir », concept issu des peuples autochtones des Amériques. Celui-ci conçoit des relations harmonieuses entre les personnes et entre les personnes et la nature, promouvant donc une économie sociale renforçant la vie. Ainsi, en accord avec ce principe, d’après Sandra Moran, la résistance est quelque chose qui se construit : « Notre énergie n’est pas mise dans la confrontation, mais dans la construction. Ainsi, on construit des alliances avec d’autres groupes avec les groupes de femmes, etc… »
C’est en 2006 que le collectif Artesana rejoint la Marche mondiale des femmes, date à laquelle il n’y a toujours pas de loi au Guatemala sur l’égalité homme-femme.
Depuis fin avril, le Guatemala connait l’un de ses plus grands mouvements de contestation depuis la chute de l’ancienne dictature militaire. Près de 60 000 personnes se sont mobilisées dans la rue pour dénoncer la corruption du gouvernement et exiger la démission du président Otto Perez Molina. Ce mouvement a rassemblé une grande partie de la population guatémaltèque : syndicats, étudiants, ONG, organisations communautaires et environnementalistes. Il s’agit, d’ailleurs, de trois à quatre générations qui luttent ensemble. Selon Sandra Moran, l’ampleur de ce mouvement démontre la fin de la peur au Guatemala ! Les manifestants réclament la reconstruction du système politique guatémaltèque, la promotion des droits des femmes et la proposition des lois et des politiques. Enfin, cette crise politique, à quelques mois des prochaines élections, laisse présager un véritable changement au Guatemala.
C’est donc dans ce contexte que se mobilise le Guatemala dans la Marche mondiale des femmes de 2015.