Gross Demo für das Recht auf Asyl Samstage 1. Oktober, 15 Uhr Lausanne, Place Montbenon
Wisst ihr, dass Dublin-Rückschaffungen von der Schweiz immer strenger durchgeführt werden?
Als Beispiel gilt der Kanton Genf, der vor zwei Wochen einige Familienmitglieder der Familie Musa nach Kroatien rückgeschafft hat, obwohl andere eine Aufenthaltserlaubnis besassen.
Wisst ihr, dass diese brutale Praxis ernste Auswirkungen auf Betroffene hat?
Als Beispiel gilt der Kanton Schaffhausen, wo, Anfang September, zwei syrische Schwestern versucht haben, ihr Leben ein Ende zu setzen, nachdem sie in Haft in Hinsicht auf einer Dublin-Rückschaffung gestellt wurden.
Wisst ihr, dass Solidarität kriminalisiert wird?
Als Beispiel gilt der Kanton Waadt, wo, vor ein paar Tagen, die Polizei Wohnungsdurchsuchungen von Göttis und Gotten von Asylsuchende durchgeführt hat.
Stopp den Dublin-Abkommen! Stopp den Verletzungen der Menschenrechte! Wir erwarten euch:
Gross Demo für das Recht auf Asyl
Samstage 1. Oktober, 15 Uhr
Lausanne, Place Montbenon
http://baselandiedemo.ch/
AHV + muss am 25. September angenommen werden!
AHV + muss am 25. September angenommen werden! Die Grossdemo hat 20'000 Menschen auf die Strasse gebracht. Jetzt so weiter bis am 25. September: Stimmt alle JA zu AHV+. Es lohnt sich!
AHV Plus 10% mehr AHV JA stimmen am 25. September
Am 25. September wird über die Initiative AHV-plus abgestimmt. Die IGA ist im regionalen JA-Komitee, denn eine Stärkung der AHV ist im Interesse der IGA-Mitglieder. Die AHV honoriert auch Erziehungsarbeit, sie ist für alle gleich und im Gegensatz zur Pensionskasse kann das Geld nicht für Spekulation missbraucht werden. Ein starkes JA für AHVplus ist ein erster und wichtiger Schritt für eine solidarische Neuausrichtung der Altervorsorge.
Die IGA hat zusammen mit dem Marche Mondiale des Femmes einen Flyer gemacht, der vor allem Frauen aufzeigt, wie wichtig eine starke AHV für sie ist. Du findest ihn im Anhang.
Bist du bei der Flyer-Aktion dabei?
Am Mittwoch, 31. August 12.00 - 13.30 h
Treffpunkt Helvetia, Mittlere Brücke
Wir verteilen die Flyer am Rhein und zwischen Claraplatz und Marktplatz (ohne Stand).
Bitte melde dich, wenn du kommen kannst.
Wenn du bei der Aktion nicht teilnehmen kannst, aber gerne dafür sorgst, dass die Flyer unter die Leute kommen, dann melde mir, wann du wieviele Flyer brauchst und wo du sie verteilen oder auflegen willst. Wir legen dir dann Flyer im IGA-Büro bereit.
Femmes en résistance
Un appel pour préparer la 10me réunion internationale de la Marche Mondiale des Femmes vient d’être lancé par le secrétariat de la MMF. But de cette rencontre : tirer un bilan global de la 4me action internationale de 2015 et jeter les premières bases de l’action planétaire prévue en 2020.
« Ne manquez pas à cet appel ! Vous êtes le mouvement. C’est en construisant ensemble que nous devenons plus fortes. Nous vous attendons à Maputo ! » (www.marchemondiale.ch) .Cette invitation s’adresse à des milliers de femmes à travers le monde, pour réfléchir ensemble à de nouvelles actions de résistances et pour choisir, par le biais de leur coordination nationale, trois déléguées qui se rendront du 11 au 15 octobre 2016 au Mozambique (Afrique australe), où se trouve actuellement le secrétariat international de la MMF.
Loin d’être un mouvement dirigé et impulsé bureaucratiquement par le Haut, la MMF s’organise à partir de la base pour se coordonner au plan national, continental et mondial. Partout où des femmes localement s’y engagent, la MMF cherche à voir au travers de quelles revendications, débats et luttes concrètes, les femmes peuvent résister aux agressions à leur encontre et transformer leur vie. Toutes les régions du monde ont un rôle à jouer. En Suisse, des groupes MMF existent dans plusieurs villes ; les construire et les consolider n’est pas chose facile, mais l’adhésion à ce réseau planétaire permet de créer, avec d’autres femmes en lutte, des liens stimulants. Le secrétariat international le relève dans son appel « Tous les jours, nous sommes envahies par des informations d’attaques perpétrées contre les droits des femmes; les conséquences du terrorisme et de l’intégrisme nous affectent de plus en plus; l’avancée du capitalisme et de l’extrême droite devient de plus en plus manifeste; le militarisme et les guerres mutilent la vie des femmes partout dans le monde; le conservatisme, le radicalisme des religions et les pratiques culturelles nous oppriment plus que jamais... Le contexte où on baigne est très difficile et quelquefois, nous nous sentons comme une goutte d’eau dans le désert. ». Mais fortes des bilans qui ont déjà été tirés au niveau des différents continents, les militantes du Comité international de la MMF se réjouissent de l’ampleur de la 4me Action Internationale qui a démontré que la MMF est « un mouvement jeune, fort et divers, qui a beaucoup à dire pour changer les situations dans lesquelles nous vivons».
Les Réunions Internationales constituent l’Assemblée du mouvement. C’est l’occasion où, ensemble, les femmes évaluent, repensent et planifient les voies à suivre pour continuer leurs luttes et voir comment construire des alternatives. A Maputo, ce sont les lignes directrices des deux prochaines années qui vont être tracées. Elles seront ensuite mises en discussion dans chaque pays où la MMF compte des femmes actives et réajustées selon leurs demandes et propositions, dans le but de « construire une vision commune à partir des expériences vécues durant la 4me Action Internationale ». Construire et maintenir actif un réseau féministe au niveau mondial avec un ancrage militant local n’est ni donné, ni garanti d’avance, mais jusqu’à présent les militantes de la MMF ont réussi à relever ce défi. A partir de maintenant commence le processus de préparation de la Réunion Internationale de l’automne 2016. C’est une nouvelle étape qui s’ouvre. Un bon moment pour convaincre de nouvelles forces -femmes individuelles, groupes, associations ou syndicats- à rejoindre ce réseau planétaire.
Pour contacter la marcher mondiale des femmes en Suisse : Diese E-Mail-Adresse ist vor Spambots geschützt! Zur Anzeige muss JavaScript eingeschaltet sein!
Marianne Ebel
Déclaration MMF – FSM 2016 à Montréal
Le Forum social mondial s’est tenu du 9 au 14 août 2016 à Montréal au Québec, que nous reconnaissons comme le territoire autochtone non cédé du peupleMohawk.Cette reconnaissance vise à rendre visible la colonisation des territoires sur lesquels nous sommes et à prendre responsabilité comme personnes non-autochtones, collectivement, des enjeux qui affectent les peuples autochtones aujourd’hui.
Nous les femmes de la MMF, dénonçons les refus de visa pour plusieurs militantes et militants provenant majoritairement de pays du Sud. Nous dénonçons les politiques migratoires restrictives de nos gouvernements qui contribuent à criminaliser les militantes et militants des mouvements sociaux. Cette situation a empêché la présence de leaders quimènent des luttes de résistance contre le capitalisme, le patriarcat, le racisme et le colonialisme, dans leur pays respectif.
La rencontre des militantes de la MMF a permis de constater encore une fois à quel point les luttes menées par chacune à l’échelle locale sont liées et s’inscrivent dans les luttes dans un contexte global pour la défense pour nos corps, la Terre et les territoires.
Nous les femmes de la MMF dénonçons le coup d’État au Brésil et la mise en place d’un gouvernement de droite, sexiste, raciste, autoritaire (liberticide), qui bénéficie de la complicité des médias, qui contribuent à criminaliser les mouvements sociaux tout en refusant de parler de coup d’État (« impeachment »). Les femmes du Brésil résistent, avec une présence importante de jeunes militantes, qui se mobilisent en développant la formation politique féministe, par exemple à travers des occupations d’écoles secondaires qui ont permis d’élargir les prises de conscience et la résistance. De plus, au Brésil, comme dans plusieurs pays d’Amérique latine et d’Europe, les féministes luttent pour revendiquer le droit d’accès pour toutes les femmes à l’avortement, et le droit fondamental à disposer de leur corps.
Au Brésil et dans les Amériques, après 10 ans de débat sur la Zone de libre-échange des Amériques (ZLÉA), quelques mouvements à gauche s’organisent à travers une Journée continentale pour la démocratie et contre le néolibéralisme, c’est une étape importante pour développer la solidarité internationale anticapitaliste et anti patriarcale afin d’articuler les mouvements sociaux entre les pays et qui se terminera par une grande mobilisation le 4 novembre avec le thème "Aucun pas en arrière! ».
Aux États-Unis, les militantes de la MMF, se mobilisent contre les politiques de leur pays qui affectent les femmes et les populations marginalisées aux États-Unis et partout dans le monde dans une perspective anti-impérialiste. Elles travaillent pour le renforcement du leadership des femmes et des hommes qui sont les plus marginalisé.e.s et les personnes directement affectées par différents systèmes d’oppression. Elles travaillent également à développer les connaissances des enjeux qui touchent les personnes Queer-LGBTQ en vue d’une plus grande inclusion de ces préoccupations au sein du mouvement des femmes et de la MMF.
Nous, les femmes de la MMF sommes solidaires des femmes palestiniennes dans leurs luttes contre la colonisation et pour la libération de leur territoire occupé. Nous dénonçons la répression violente exercée contre le peuple palestinien et particulièrement contre les femmes qui sont au cœur de la résistance pour leur droit à l’autodétermination.
Nous sommes solidaires également de la lutte menée par les femmes sahraouies pour la récupération de leur territoire.
Dans les autres pays du monde arabe, les femmes sont au cœur des mouvements populaires qui défendent la démocratie en revendiquant l’accès pour toutes à l’éducation, à la santé, à la participation politique et citoyenne. Les féministes de ces pays travaillent pour que les lois garantissent une égalité réelle pour toutes les femmes. Avec elles, nous dénonçons la montée des fondamentalismesreligieuxet les effets dévastateurs des politiques impérialistes.
Les militantes de la MMF au Québec sont extrêmement fières d’accueillir des camarades et des companeras de partout dans le monde dans des espaces où est née la MMF en 1998 et de pouvoir partager avec elles les enjeux actuels pour les femmes du Québec. Dans un contexte de montée de la droite conservatrice, les féministes se mobilisent pour contrer les mesures d’austérité et la privatisation des services publics qui appauvrissent encore davantage les femmes et les personnes marginalisées. De plus, elles résistent particulièrement pour préserver l’eau, source de vie, et dénoncent l’exploitation effrénée des ressources naturelles, et ce, en solidarité avec d’autres mouvements sociaux.
Au sein de la MMFau Québec, les femmes autochtones et non-autochtones développent des liens de confiance et de solidarité et travaillent à décoloniser les relations entre nos peuples. Nous appuyons les luttes des femmes autochtones pour le droit à l’autodétermination et appuyons la tenue d’une véritable enquête sur l’assassinat et la disparation des femmes autochtones, qui mette en lumière l’impact du sexisme et du racisme dans la vie des femmes et des communautés.
Nous, les femmes de la MMF, avons participé aux différents ateliers et actions organisées dans le cadre du FSM pour dénoncer les changements climatiques, toutes les formes de violence envers les femmes, les politiques de privatisation et les mesures d’austérité, la montée des fondamentalismes, le contrôle et la militarisation des territoires à des fins capitalistes, les effets des migrations forcées et la fermeture des frontières de la part des pays occidentaux qui sont à l’origine de ces déplacements.
En sortant de l’échec de la COP21, tandis que nos gouvernements continuent d'autoriser la Terre à brûler, il est important que nous continuions de porter les voix et les solutions des femmes des communautés les plus touchées par les impacts climatiques des décisions désastreuses de nos gouvernements. La montée de la droite réactionnaire et des fondamentalismes ne sont pas isolés à chaque pays, mais sont liés à la crise mondiale engendrée par le capitalisme qui créé et alimente les violences racistes et sexistes partout dans le monde.
Nous, les femmes de la MMF, participons aux actions de résistance contre l’industrie extractive et l’impunité dont bénéficient les multinationales et parmi elles un grand nombre d’entreprises canadiennes qui exploitent les ressources naturelles,détruisent la vie, exproprient les communautés et criminalisent les défenseuses et défenseurs de la Terre et des droits humains.
Nous soulignons le rôle de leader joué par les femmes dans toutes ces luttes dans les différents pays dans le monde, du Honduras aux Philippines en passant par la République démocratique du Congo, pour résister aux compagnies minières et aux gouvernements responsables de l’assassinat et de la disparition de nombreuses militantes et militants qui résistent.
Nous rendons hommage à notre companeraBerta Caceres, féministe autochtone qui s’est opposée à la construction de barrages dans son pays, au Honduras, assassinée sauvagement ainsi que plusieurs de ses compagnons de lutte en mars dernier. Deux de ses filles, Bertita et Laura, sont présentes au FSM à Montréal, pour porter la voix de leur mère. Nous affirmons avec elles que la lutte continue : « Berta n’est pas morte, nous sommes toutes Berta ! Berta vit, la lutte continue ! »
Les femmes de la MMF se donnent rendez-vous en octobre prochain à Maputo au Mozambique pour tenir la 10ème Rencontre internationale de la MMF. Nous y poursuivrons la construction de nos alternatives féministes et le renforcement de nos solidarités féministes.
Nous serons en marche jusqu’à ce que toutes les femmes soient libres !
La MMF au FSM 2016 à Montréal
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Nur AHVplus kann den Rentenrückstand der Frauen beheben
Medienmitteilung der „Allianz für eine starke AHV“
Die heute veröffentlichte Studie des Bundesamtes für Sozialversicherungen und des Eidg. Büros für Gleichstellung hat die geschlechtsspezifischen Unterschiede bei den Altersrenten systematisch und vollständig untersucht. Der festgestellte Unterschied von fast 20‘000 Franken pro Jahr zwischen den Altersrenten der Frauen und jenen der Männer ist frappant.
Solidarität unter allen Frauen der ganzen Welt !
Das feministische Aktionsnetz MMF entstand im 2000 im Willen, Armut und Gewalt gegen Frauen zu bekämpfen. Auf allen Kontinenten arbeiten Frauen der MFF daran, Gleichheit, Freiheit, Gerechtigkeit, Solidarität und Frieden voranzubringen. Unser Netzwerk wächst mit der Aktion und der politischen Bildung, die allen Frauen offen steht. Hier sind die 164 Länder und Regionen zu sehen, und die Weltkarte zeigt auch wo es überall die MMF gibt: Weltweit, über 5000 Gruppen. Möchtest du mehr erfahren? siehe hier "Über uns". Möchtest du mitmachen? Schreib uns, wir freuen uns dich kennen zu lernen: Diese E-Mail-Adresse ist vor Spambots geschützt! Zur Anzeige muss JavaScript eingeschaltet sein!
Resolution der nationalen Koordination des MMF Schweiz / 21.Mai 2016
Konfrontiert mit dem Staatsstreich in Brasilien, dem skandalösen Angriff auf die Freiheit und die Demokratie, erklären wir uns, die Aktivistinnen des Marche Mondiale des Femmes in der Schweiz, solidarisch mit unseren Schwestern in Brasilien, die kämpfen und den medialen und juristischen Coup gegen die Demokratie ebenso ablehnen, wie all die patriarchale Gewalt, die auf die Präsidentin Dilma ausgeübt wurde und zu ihrer Absetzung führten
Wir verlangen von der schweizerischen Regierung, dass sie sich geschlossen gegen diesen undeklarierten Staatsstreich stellt und den jetzt amtierenden Präsidenten Temer nicht anerkennt.
Wir bezeugen öffentlich unsere Unterstützung für unsere Schwestern in Brasilien die Widerstand leisten gegen den Staatsstreich vom 12.Mai 2016 und sich nicht beugen lassen von den Manipulationen, die zur Absetzung ihrer legitimen Präsidentin Dilma Roussef. Mit ihnen verlangen wir die sofortige Rückkehr zur Demokratie, das heisst die bedingungslose Rückkehr der demokratisch gewählten Präsidentin Dilma Roussef zu ihrem Amt und Aufgaben. Wir unterstützen die Forderungen unserer aktiven Schwestern des MMF Brasilien die kursierenden falschen Anschuldigungen für nichtig zu erklären, sowie ihr Gesuch an die Vereinigten Staaten, an die Mitglieder der Europäischen Union und der OECD klar Stellung zu nehmen gegen den Staatsstreich in Brasilien und auf jede militärische, diplomatische und wirtschaftliche Zusammenarbeit zu verzichten. Wir verlangen auch von der offiziellen Schweiz, dass sie den Staatsstreich in Brasilien verurteilt und die nötigen politischen Konsequenzen zieht.
Violences envers les femmes dans le monde: l’état de la situation
Selon les Nations unies, une femme sur trois dans le monde a déjà été victime de violences physiques ou sexuelles au cours de sa vie. État de la situation: rapports d’enquêtes, cartes, graphiques et statistiques par régions du monde.
Un fléau mondial
« La violence à l’égard des femmes est si répandue que chacun d’entre nous peut faire quelque chose pour la combattre. Nous devons unir nos forces pour faire disparaitre ce fléau, promouvoir une égalité pleine et entière entre les sexes et édifier un monde dans lequel les femmes et les filles seront en sécurité, comme chacune d’entre elles le mérite et pour le bien de l’humanité toute entière ». C’est ainsi que Ban Ki-moon, secrétaire général de l’ONU, a choisi de résumer cette situation dramatique le 25 novembre dernier, à l’occasion de la Journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes [1].
Faits et chiffres, selon l’ONU:
- 1 femme sur 3 dans le monde est victime de violence physique ou sexuelle, la plupart du temps par son conjoint ;
- En 2012, 1 femme sur 2 mortes dans le monde l’a été des suites de violences infligées par leur partenaire ou un membre de leur famille, contre seulement 1 homme sur 20 morts pour les mêmes raisons ;
- Plus de 133 millions de filles ont subi une forme de mutilation génitale féminine dans les 29 pays d'Afrique et du Moyen-Orient où cette pratique est la plus courante ;
- Dans le monde, plus de 700 millions de femmes aujourd’hui mariées l’ont été enfant, dont 250 millions avant l’âge de 15 ans.
Toutes les régions du monde sont touchées : seuls les deux tiers des pays disposent de lois contre la violence conjugale, et 52 pays – sur les 197 reconnus par l’ONU – ont explicitement criminalisé le viol conjugal. Concrètement, 2,6 milliards de femmes et de filles vivent dans des pays n’ayant pas explicitement criminalisé le viol.
Toutes les catégories socio-économiques et culturelles sont concernées
Même s'il convient d’admettre que les inégalités socio-économiques sont des facteurs aggravants, notamment le chômage, la violence faite aux femmes sévit dans toutes les catégories sociales, économiques et culturelles, en milieu urbain ou rural et ce, quel que soit le contexte éducatif ou religieux.
La perception biaisée du phénomène proviendrait en réalité de son traitement médiatique. « S’il vient d’un milieu aisé, le criminel est traité avec bienveillance par les médias. S’il est issu d’une couche défavorisée, et plus encore d’une famille immigrée, la stigmatisation est de rigueur. Pourtant, la violence touche les femmes des beaux quartiers tout autant que celles des banlieues » [2].
Le profil de l'agresseur n'est donc pas toujours celui que l'on s'imagine. « Il s'agit en majorité d'hommes bénéficiant par leur fonction professionnelle d'un certain pouvoir. On remarque une proportion très importante de cadres (67%), de professionnels de la santé (25%) et de membres de la police ou de l'armée », commente le professeur Roger Henrion, membre de l'Académie nationale de médecine et responsable d’une étude menée pour le ministère de la Santé [3].
Une violence conjugale trop souvent justifiée
Selon l’UNICEF [4], dans plus de la moitié des pays où la violence conjugale est constatée, les femmes la justifient plus encore que leurs partenaires masculins. Ainsi, au Burundi en 2013, 73% des femmes contre 44% des hommes pensent qu’un mari est en droit de frapper son épouse si elle brûle le repas, se dispute avec lui, sort sans son autorisation, néglige les enfants ou refuse d’avoir des rapports sexuels. Il en va de même en Éthiopie où 68% des femmes trouvent ces violences légitimes contre 45% des hommes, ainsi qu’au Cambodge (46% des femmes contre 22% des hommes).
La vie de couple incarne un idéal, dont les femmes victimes de violences conjugales sont souvent prisonnières psychiquement. Selon Marie-France Hirigoyen, docteure en médecine spécialisée en psychiatrie, le processus d’emprise se déroule en deux temps : la phase de « séduction narcissique » destinée à fasciner l’autre et à le paralyser, suivie de « procédés violents de plus en plus manifestes » [5]. La femme, empêchée de se révolter, devient obéissante et absout son agresseur en légitimant la violence qu’elle subit.
Les paramètres comportementaux évoqués ci-dessus doivent impérativement être pris en compte lorsqu’il s’agit d’interpréter les statistiques relatives aux violences faites aux femmes. L’absence de données objectives quant à la situation des femmes au Moyen-Orient (Arabie saoudite, Émirats arabes unis, Koweït, Qatar, Oman etc.) met en exergue les difficultés d’évoquer tout ce qui a trait à la notion de conjugalité. Si les statistiques de pays comme l’Afghanistan, l’Égypte, ou bien encore la Jordanie démontrent des conditions de vie souvent difficiles pour la femme, il n’en demeure pas moins que leur parution prouvent une certaine clarté voire prise de conscience. Aussi, le « silence » sur cette thématique peut laisser présager des conditions de vie plus dures encore en matière d’égalité homme/femme.
A l'inverse, il peut paraître surprenant que les femmes scandinaves semblent plus concernées que les autres européennes par les violences psychologiques ou le harcèlement [6]. Mais l’Agence des droits fondamentaux de l’Union européenne (UE) n’omet pas de préciser que dans ces pays, très en avance en matière d’égalité des genres, « les femmes se sentent sans doute davantage légitimes à dénoncer ce qui leur arrive ».
Femmes victimes de violences par continent [7]
Femmes victimes de violences en Afrique | ||||
Rang | État | % population féminine (année) | ||
---|---|---|---|---|
© Atlasocio.com | ||||
1 | Sénégal • | 87% (2012) | ||
2 | Tanzanie | 60% (2012) | ||
3 | Éthiopie | 45% (2012) | ||
4 | Kenya • | 42% (2000) | ||
5 | Ouganda | 41% (2000) | ||
6 | Zambie | 40% (2012) | ||
7 | Égypte | 35% (2000) | ||
8 | Zimbabwe | 32% (1996) | ||
9 | Nigeria | 31% (2012) | ||
10 | Afrique du Sud | 21% (2012) |
• Etude menée dans 2 villes.
• Concerne un district.
Sources: « Domestic Violence Against Women And Girls », Innocenti Gigest n°6, UNICEF, juin 2000 ; « Violence Against Women », WHO, FRH/WHD/97.8 ; « Women in Transition », Regional Monitoring Report, UNICEF, 1999 ; « Chap.7 - Domestic Violence » p. 26-27, Global Fund for Women (ex- International Museum of Women), 2013.
Femmes victimes de violences en Amérique | ||||
Rang | État | % population féminine (année) | ||
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1 | Bolivie | 62% (2012) | ||
2 | Nicaragua | 52% (2012) | ||
3 | Guatemala | 49% (2012) | ||
4 | Porto Rico | 31% (2012) | ||
5 | Antigua-et-Barbuda | 30% (2012) | ||
- | Barbade | 30% (2012) | ||
- | Mexique | 30% (2012) | ||
6 | Canada | 29% (2000) | ||
7 | États-Unis • | 28% (2012) | ||
8 | Chili • | 26% (2000) | ||
9 | Colombie | 19% (2000) | ||
10 | Paraguay | 10% (2012) |
• 22 à 35% des femmes accueillies aux urgences médicales y étaient en raison de violences domestiques.
• Dont 11% au moins un épisode de violence grave.
A SAVOIR: Au Pérou, dans la capitale Lima, 56% des crimes violents sont le fait de femmes battues par leurs conjoints en 1998.
Sources: « Domestic Violence Against Women And Girls », Innocenti Gigest n°6, UNICEF, juin 2000 ; « Violence Against Women », WHO, FRH/WHD/97.8 ; « Women in Transition », Regional Monitoring Report, UNICEF, 1999 ; « Chap.7 - Domestic Violence » p. 26-27, Global Fund for Women (ex- International Museum of Women), 2013.
Femmes victimes de violences en Asie | ||||
Rang | État | % population féminine (année) | ||
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1 | Pakistan | 80% (2012) | ||
2 | Japon | 59% (2012) | ||
3 | Turquie • | 58% (2012) | ||
4 | Palestine | 52% (2012) | ||
5 | Géorgie | 50% (2012) | ||
6 | Bangladesh | 47% (2012) | ||
7 | Corée du Sud | 38% (2012) | ||
8 | Azerbaïdjan | 37% (2012) | ||
9 | Inde • | 33% (2012) | ||
10 | Israël | 32% (2012) | ||
11 | Tadjikistan • | 28% (2012) | ||
12 | Thaïlande | 20% (2012) | ||
13 | Cambodge | 16% (2012) | ||
- | Philippines | 16% (2012) | ||
14 | Indonésie | 12% (2012) |
• Données nationales partielles.
• 45% en 1996.
• 23% en 2000.
Sources: « Domestic Violence Against Women And Girls », Innocenti Gigest n°6, UNICEF, juin 2000 ; « Violence Against Women », WHO, FRH/WHD/97.8 ; « Women in Transition », Regional Monitoring Report, UNICEF, 1999 ; « Chap.7 - Domestic Violence » p. 26-27, Global Fund for Women (ex- International Museum of Women), 2013.
Femmes victimes de violences en Europe | ||||
Rang | État | % population féminine (année) | ||
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1 | Danemark | 32% (2012) | ||
- | Lettonie | 32% (2012) | ||
2 | Finlande • | 30% (2012) | ||
3 | Royaume-Uni | 29% (2012) | ||
4 | Lituanie | 28% (2012) | ||
- | Suède | 28% (2012) | ||
5 | France | 26% (2012) | ||
6 | Pays-Bas | 25% (2012) | ||
- | Russie | 25% (1999) | ||
7 | Belgique • | 24% (2012) | ||
- | Roumanie | 24% (2012) | ||
8 | Bulgarie | 23% (2012) | ||
- | Slovaquie | 23% (2012) | ||
9 | Allemagne | 22% (2012) | ||
- | Luxembourg | 22% (2012) | ||
10 | République Tchèque | 21% (2012) | ||
- | Hongrie | 21% (2012) | ||
11 | Estonie | 20% (2012) | ||
- | Suisse • | 20% (2012) | ||
12 | Grèce | 19% (2012) | ||
- | Italie | 19% (2012) | ||
- | Portugal • | 19% (2012) | ||
13 | Norvège • | 18% (2012) | ||
14 | Irlande | 15% (2012) | ||
15 | Moldavie • | 14% (2012) | ||
16 | Autriche | 13% (2012) | ||
- | Croatie | 13% (2012) | ||
- | Espagne | 13% (2012) | ||
- | Pologne | 13% (2012) | ||
- | Slovénie | 13% (2012) |
• 52% en 1998.
• 68% en 1998.
• 53% en 2012 selon le Global Fund for Women.
• « Domestic Violence Against Women And Girls », Innocenti Gigest n°6, UNICEF, juin 2000 ; Global Fund for Women (ex- International Museum of Women), 2013.
Sources: Sondage réalisé par l’European Union Agency for Fundamental Rights, réalisé en 2012 et publié le 5 mars 2014 pour les Etats membres de l’UE.
- France: D'après le Ministère de l’intérieur, près d'un meurtre sur cinq résulte de violences conjugales, et les violences domestiques sont la première cause de mortalité des femmes âgées de 19 à 44 ans. Selon le Haut conseil à l'Égalité entre les femmes et les hommes, 118 femmes ont été tuées par leur conjoint en 2014.
- Russie: 565 000 cas de violences à l’encontre de femmes ont été comptabilisés durant l'année 1994. Lors d’une étude menée par l’UNICEF à Saint-Pétersbourg en 1999, 25% des filles et 11% des garçons âgés de 14 à 17 ans ont déclaré avoir eu des contacts/relations sexuels non désirés.
- Ukraine: 30 à 40% des appels auprès des services de police concernent des cas de violences domestiques, engendrant jusqu'à 100 000 jours d’hospitalisation chaque année.
Femmes victimes de violences en Océanie | ||||
Rang | État | % population féminine (année) | ||
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1 | Papouasie-Nouvelle-Guinée | 67% (2012) | ||
2 | Australie | 31% (2012) | ||
3 | Nouvelle-Zélande | 20% (2012) |
• Etude menée dans 2 villes.
• Concerne un district.
Sources: « Domestic Violence Against Women And Girls », Innocenti Gigest n°6, UNICEF, juin 2000 ; « Violence Against Women », WHO, FRH/WHD/97.8 ; « Women in Transition », Regional Monitoring Report, UNICEF, 1999 ; « Chap.7 - Domestic Violence » p. 26-27, Global Fund for Women (ex- International Museum of Women), 2013.
Le manque de données concernant les pays d'Océanie peut s'expliquer par le fait que de nombreuses femmes de la région justifient encore les violences domestiques, d'où un certain tabou. Elles sont 76% aux Kiribati, 70% aux Tuvalu, 69% aux Îles Salomon, 61% aux Samoa, 60% au Vanuatu, 56% aux Îles Marshall, et 29% aux Tonga à estimer que leur conjoint est en droit de les frapper s’il les surprend en « faute ».
NOTES ET RÉFÉRENCES
[1] « Journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes », Nations unies, un.org/fr, consulté le 25.11.2015
[2] Mona Chollet, « Machisme sans frontière (de classes) », Le Monde diplomatique, mai 2005, p.12-13.
[3] Rapport Henrion, Ministère de la Santé, février 2001.
[4] « State of The World's Children 2015 Country Statistical Information », UNICEF, 2015.
[5] Marie-France Hirigoyen, Femmes sous emprise. Les ressorts de la violence dans le couple, éditions Oh!, 2005.
[6] Sondage réalisé d’avril à septembre 2012 et publié le 5 mars 2014 par l’European Union Agency for Fundamental Rights auprès de 1 500 femmes dans chacun des 28 pays membres de l’Union européenne, soit 42 000 personnes au total.
[7] « Domestic Violence Against Women And Girls », Innocenti Gigest n°6, UNICEF, juin 2000 ; « Violence Against Women », WHO, FRH/WHD/97.8 ; « Women in Transition », Regional Monitoring Report, UNICEF, 1999 ; « Chap.7 - Domestic Violence » p. 26-27, Global Fund for Women (ex- International Museum of Women), 2013 ; European Union Agency for Fundamental Rights, 2014.
Source originale de cet article : http://atlasocio.com/revue/societe/2015/violences-envers-les-femmes-dans-le-monde-l-etat-de-la-situation.php
Abschlusserklärung des europaweiten Treffens der Marche Mondiale des Femmes in Vigo (Spanien) vom 27. bis 29. Mai 2016
Wir, bewegte Frauen der Marche Mondiale des Femmes, trafen uns in Galizien für einige Tage des Austausches, der Diskussionen und der gemeinsamen Reflektion über den alarmierenden Zustand der internationalen Situation: Kriege, Attacken der politischen Rechte inklusive Staatsstreiche, Unterdrückung der zivilen Bewegungen, Kriminalisierung der Kämpfe, Ermordung aktiver Frauen, Banalisierung der Gewalt gegen Frauen, Begrenzung der Freiheiten, Militarisierung des öffentlichen Raumes, Angstmache, Prekarisierung der Arbeit, Kommerzialisierung der öffentlichen Güter und der Körper. Wir erklären hiermit:
- Unsere Solidarität mit den kurdischen Frauen und ihrem Volk, die den rechtlosen Attacken des IS und des türkischen Staates. Wir denken im Speziellen an Seve Demir und ihre Mitstreiterinnen, an Berta Caceres, an alle unseres MMF, die gestorben sind im Kampf für ihr Ideal, und wir denken zugleich an alle ermordeten politischen Gefangenen.
- Unsere Verurteilung der Komplizenschaft der EU, welche durch ihre Mitgliedstaaten Waffen verkauft, die Destabilisierung der Region finanziert und ihre natürlichen Ressourcen ausbeutet.
- Unsere Ablehnung gegenüber der europäischen Politik bezüglich Flüchtlingen. Wir verlangen: Ein Ende des Krieges, die Öffnung der Grenzen, die Gewährleistung der geschützten Zirkulation der Flüchtlinge, die Abschaffung von Quoten, die Aufnahme aller Flüchtlinge, seine sie politische oder wirtschaftlich motiviert.
- Unsere Sorge und Ablehnung der Umweltkrise, die durch das räuberische kapitalistische System hervorgerufen ist. Wir lehnen die Ausraubung der natrülichen Ressourcen, die durch die multinationalen Unternehmen über den ganzen Planeten hinweg vorangetrieben wird.
- Wir verurteilen den Vormarsch der extremen Rechten, die überall die Demokratie in Gefahr bringt. Gerade neulich haben wir davon ein Beispiel in Brasilien erlebt mit einem kapitalistischen und machistischen Staatsstreich.
- Unseren Zorn über die Gewalttaten, die Verfolgung, die Deportation, die Krimina-lisierung und die Ermordungen, denen aktive Frauen zum Opfer fallen während sie unsere Rechte verteidigen und ein erträgliches Leben erlangen wollen.
- Unsere Ablehnung gegenüber der Erpressung, welche die Europäische Zentralbank und der Internationale Monetär-Fonds auf verschiedene Länder ausüben, im Speziellen auf Griechenland, Portugal und Spanien. Dies im Namen einer Sparpolitik, die das Leben der Frauen und der Bevölkerung entwürdigt.
Wir bedanken uns bei den Frauen der nationalen Koordination der Marche Mondiale des Femmes von Galizien, die unser Treffen mit ihrer Arbeit ermöglichten und uns empfangen haben. Wir bekunden unsere Solidarität mit den Frauen von Galizien, im Besonderen mit Laura Bulgaho, die für ihren Kampf zur Verteidigung der MigrantInnen angeklagt wurde und zudem kürzlich Opfer von Angriffen auf die Aktivistinnen für das Recht der Lesbierinnen.
Dies ist nicht die Welt, die bauen möchten: Wir wollen eine Welt des Friedens, entmilitarisiert, eine Welt ohne trennende Mauern, eine Welt, in der das menschliche Leben mehr gilt als das Geld. Wir wollen eine Welt bauen, in der Frauen nicht mehr Opfer sexistischer Gewalt und machistischen Verhaltensweisen sind.
Unsere Zukunft ist die internationale Solidarität
Wir bleiben in Bewegung, bis alle Frauen frei sind
APPEL A LA 10e REUNION INTERNATIONALE DE LA MARCHE MONDIALE DES FEMMES
Chères militantes, camarades, amies,
Nos vous adressons cette invitation, pleines d’émotion, sachant qu’elle parviendra à des milliers de femmes partout dans le monde. Durant ces premiers mois de 2016, c’est avec une énergie renouvelée que nous réaffirmons notre unité et engagement dans la lutte pour la transformation de nos vies et de celles des autres femmes.
Tous les jours, nous sommes envahies par des informations d’attaques perpétrées contre les droits des femmes; les conséquences du terrorisme et de l’intégrisme nous affectent de plus en plus; l’avancée du capitalisme et de l’extrême droite devient de plus en plus manifeste; le militarisme et les guerres mutilent la vie des femmes partout dans le monde; le conservatisme, le radicalisme des religions et les pratiques culturelles nous oppriment plus que jamais... Le contexte où on baigne est très difficile et quelquefois, nous nous sentons comme une goutte d’eau dans le désert.
Toutefois, en 2015 nous avons prouvé que ce n’était pas ainsi. Notre 4e Action Internationale a démontré que nous sommes un mouvement jeune, fort et divers, qui a beaucoup à dire pour changer les situations dans lesquelles on vit. En ce moment, nous nous préparons à célébrer notre 10e Réunion Internationale en Octobre 2016, un évènement très important pour notre mouvement. Apres toutes les actions, luttes, marches, batucadas, débats, caravanes, réunions... organisés l’année dernière, le moment est venu pour nous rencontrer et réfléchir ensemble et construire une vision commune à partir des expériences vécues durant la 4e Action Internationale.
Comme vous le savez, les Réunions Internationales constituent l’Assemblée de notre mouvement. C’est l’occasion où, ensemble, nous évaluons, repensons et planifions la voie à suivre pour poursuivre nos luttes et comment construire des alternatives pour affronter les situations où nos vivons. A cette occasion, nous définirons la direction de notre lutte et de nos actions pour les deux prochaines années.
10e Réunion Internationale de la Marche Mondiale des Femmes
- Quand: 11-15 Octobre 2016
- Où: à Maputo, Mozambique, Afrique Australe
- Qui peut participer: Chaque Coordination Nationale de la MMF peut envoyer jusqu’à 3 déléguées, dont une issue de la jeunesse. Les déléguées à cette réunion doivent être accréditées par lettre officielle de la Coordination Nationale.
A partir de maintenant, nous commençons le processus de préparation de notre Réunion Internationale. Nous espérons votre participation active. En bref, vous recevrez de nouveaux documents d’orientation.
Ne manquez pas à cet appel ! Vous êtes le mouvement. C’est en construisant ensemble que nous devenons plus fortes.
Nous vous attendons à Maputo !
Le Secrétariat International
Déchargez ici le FORMULAIRE D'INSCRIPTION