10'000 Feministinnen demonstrieren in Bern gegen geschlechtsspezifische Gewalt demonstriert!
Diese ausserordentliche Mobilisierung zeugt von der Stärke unserer kollektiven Bewegung und der Dringlichkeit unseres Kampfes gegen patriarchale Gewalt. Mehr als 100 Organisationen, darunter auch die MMF, haben am Samstag, den 23. November, ihre Energien gebündelt, um gemeinsam die 16-tägige Aktionskampagne gegen geschlechtsspezifische Gewalt zu starten.
Zwischen uns, keine Grenzen!
Am Samstag, den 28. September, fand in Bern eine wichtige nationale Demonstration für das Asylrecht und die Bewegungsfreiheit statt. Die von Solidarité sans frontières organisierte und breit abgestützte Demonstration ist sehr wichtig, da die Rechte von Menschen, die in der Schweiz Zuflucht suchen, zunehmend eingeschränkt werden. Das Wort gehörte in erster Linie den Betroffenen. Ihre Aussagen finden Sie hier: https://sosf.ch/fr/fr/article/des-questions-sans-reponses-ni-temps-pour-savoir-quand-je-serai-libre.
Nationale Demonstration gegen patriarchalische Gewalt und Unterdrückung.
Die Auftaktaktion der „16 Tage gegen geschlechtsspezifische Gewalt“ wird 2024 in Form einer nationalen Demonstration in Bern stattfinden.
Mach mit und mobilisiere mit uns!
Weitere Informationen, findest du hier: https://www.16tage.ch/demo2024
Declaration of support for the Lebanese people
Goran Tomasevic/REUTERS
The World March of Women calls on all defenders of freedom in the world, men and women, to stand by the Lebanese people, who have been subjected to war and violent attacks by the Zionist entity for 60 years, subjecting them to everlasting trauma.
Since October 7, 2023, the Israeli army has been multiplying its daily attacks on the south and northeast of Lebanon, resulting in the death of 414 people, including 4 journalists and 1,686 wounded, the complete destruction of around 150 villages, and the displacement of 160,000 people from border villages.
In addition, the Zionist entity's attacks led to the destruction of over 7,000 homes, 11 million square meters of forest and farmland, and economic losses estimated at 6 million dollars.
Convention d’Istanbul | Femmes migrantes victimes de violences sexuelles : les cantons ont une marge d’action
DANIELLE OTHENIN-GIRARD
Agir au niveau cantonal pour mettre en œuvre la Convention d’Istanbul. Douze organisations neuchâteloises ont identifié et élaboré des propositions concrètes visant à améliorer la prise en charge des femmes migrantes victimes de violences sexuelles et sexistes, quel que soit leur statut, dans le canton de Neuchâtel. Cette coalition [1] a remis en décembre 2023 au Conseil d’État un rapport [2] faisant état des problématiques touchant en particulier l’accompagnement médico-social de ces femmes, tâche qui incombe au canton. Une démarche qui se veut complémentaire à la pétition Feminist Asylum déposée auprès du Parlement européen et des autorités fédérales, et qui visait à combler les lacunes de la loi. Elle pourrait inspirer d’autres cantons.
La Suisse a ratifié en 2017 la Convention d’Istanbul de lutte et de prévention des violences faites aux femmes. Celle-ci préconise la mise en place «de protections et de soins, quels que soient la nationalité et l’endroit où l’on se trouve». La Loi sur l’aide aux victimes (Lavi) ne reconnaissant que les infractions faites en Suisse, les femmes, filles et personnes lgbtiqa+ ayant subi des violences dans leur pays d’origine et sur le parcours d’exil sont exclues de ces mesures de réparation. La pétition Feminist Asylum, déposée en 2022, auprès du Parlement européen et des autorités fédérales [3] visait à corriger cette lacune.
Indépendamment du fait que la solution à bon nombre de problèmes serait grandement facilitée par une évolution des législations fédérales, la coalition souhaite inciter le canton de Neuchâtel à ne pas attendre ces processus. Toute une série de critères posés par la Convention concerne directement les modalités d’accueil, l’accompagnement médico-social, la formation professionnelle des intervenant·es. Soit des domaines de prestations qui relèvent principalement d’infrastructures cantonales. D’où la conviction de l’importance de mener une réflexion locale. Le groupe de travail s’est rapidement agrandi [4], permettant d’échanger sur les pratiques et expériences des différent·es acteurs et actrices, de dresser un état des lieux et une analyse des besoins. De devenir également un interlocuteur crédible auprès des autorités.
Parmi les demandes prioritaires
Sans surprise, la question du financement apparaît comme centrale. Le rapport mentionne plusieurs projets en cours d’élaboration, d’importance majeure, comme la création d’une Unité de médecine des violences au sein du Réseau hospitalier neuchâtelois (RHNe). Des projets qui peinent à aboutir par manque d’appui financier. Une des requêtes prioritaires concerne donc la mise en place rapide de cette Unité et d’un accueil d’urgence. En complément, il est nécessaire de développer au sein du CNP (Centre psychiatrique neuchâtelois) des prestations spécialisées pour la santé psychique des personnes migrantes. Il est aussi demandé d’allouer des ressources supplémentaires au Service d’aide aux victimes (SAVI), ainsi qu’un soutien accru à la Maison de Santé, fondée par Médecins du Monde, extrêmement active auprès des personnes vivant une grande précarité. Cette structure déplore en particulier le manque de solutions en hébergements d’urgence, d’où l’appel au développement d’une meilleure capacité de prise en charge sociale, avec un pôle de coordination en intervention d’urgence.
Une demande pressante est de renforcer le réseau d’interprétariat et d’en faciliter l’accès, pierre angulaire pour toutes possibilités et efficacité de suivis.
Autre problème majeur : le peu de communication entre services. La coalition demande «la mise en place d’une coordination à l’interne de l’administration ainsi qu’entre services publics et privés pour orienter leurs efforts afin d’appliquer la Convention d’Istanbul».
Des propositions également pour le Centre fédéral de Boudry, certes géré par le Secrétariat d’État aux migrations, mais où le canton reste responsable sur le plan sanitaire. Les requérantes d’asile souffrant de graves traumatismes suite à des violences sexuelles subies durant leurs parcours d’exil doivent pouvoir trouver sur place des possibilités de soins adaptés et d’écoute, être informées quant à l’existence des centres de santé sexuelle comme lieux de ressources, et bénéficier d’une continuité dans les traitements. Une mise en place rapide de formation/ sensibilisation pour les employé·es du centre est indispensable.
D’ailleurs pour tous les secteurs d’intervention, les besoins en matière de formation interdisciplinaire sont réels.
Rencontre avec la Conseillère d’État
Le 7 décembre 2023, Mme Florence Nater, en charge des questions de migration, a reçu une importante délégation de la Coalition. Elle a annoncé la réalisation prochaine de l’Unité de médecine des violences, s’est engagée à développer davantage de synergies et d’instaurer rapidement une meilleure communication entre les services. Quant aux programmes de formation et de sensibilisation, elle assure que le canton y travaille déjà, mais qu’il lui incombe de poursuivre la réflexion et l’effort d’amélioration. Ouverte au dialogue et aux propositions concrètes, elle a rappelé sa marge d’action au plan légal et financier. Forte de ce travail collectif, la Coalition est plus que jamais motivée à poursuivre son travail de terrain et de dialogue avec les autorités pour avancer, pas à pas, vers une meilleure mise à l’abri des femmes victimes.
1 Coalition neuchâteloise pour l’accueil, la prise en charge et l’accompagnement des femmes migrantes victimes de violences sexistes et sexuelles
2 Le Rapport sur l’accueil, la prise en charge et l’accompagnement des femmes migrantes victimes de violences sexistes et sexuelles dans le canton de Neuchâtel peut être consulté et téléchargé sur le site asile.ch
3 Voir revue Vivre Ensemble, n° 185 et 191
4 Solidarité Femmes, RECIF, ADF, MMF, TEH, SAVI, Vivre Ensemble, Droit de Rester, Médecins du Monde, Centres de santé sexuelle, Collectif neuchâtelois pour la Grève féministe, plus le soutien du CSP et Caritas
Jurisprudence | Le groupe social des femmes enfin reconnu en droit d’asile !
CHRISTOPHE TAFELMACHER
La Cour de Justice de l’Union européenne (CJUE) vient de reconnaître que la violence à l’encontre des femmes fondée sur le genre est une forme de persécution pouvant donner lieu en tant que telle à une protection [1]. Comme le soulignent en France les associations du réseau «Actions et droit des femmes exilées et migrantes » [2], il s’agit d’un pas important dans la reconnaissance du caractère structurel des violences faites aux femmes et de leurs droits à être protégées.
Wir stehen an der Seite von Pınar Selek bis zu ihrem endgültigen Freispruch
Le 28 juin, Pınar Selek sera jugée pour la 5ème fois par l'État turc.
Am 28. Juni wird Pınar Selek zum fünften Mal vom türkischen Staat vor Gericht gestellt.
Vor 26 Jahren wurde Pınar Selek in der Türkei wegen ihrer Forschung über den kurdischen Widerstand festgenommen. Gemäß der soziologischen Berufsethik weigerte sie sich, die Identität der Interviewten preiszugeben: Sie wird gefoltert und weiter in Haft gehalten. Im Gefängnis erfährt sie, dass sie eines „Attentats“ auf dem Gewürzmarkt in Istanbul – in Wirklichkeit handelte es sich um eine Gasexplosion – angeklagt wird. Sie bleibt fast zwei Jahre im Gefängnis.
NOUS NE LÀCHONS RIEN! TOUXTES DANS LA RUE LE 14 JUIN !
Nous appelons, ensemble avec les collectifs de la grève féministe, à une mobilisation massive pour rappeler notre détermination et notre engagement inébranlable pour les droits des FLINTA (femmes,lesbiennes, intersexes, non-binaires, trans et asexuelles).
24 avril 2024, Journée de solidarité féministe internationale contre les entreprises transnationales.
Investir dans la vie, pas dans la guerre !
Le 24 avril est une Journée internationale de solidarité féministe contre les entreprises transnationales. En tant que Marche mondiale des femmes, nous continuons de dénoncer l'exploitation et la destruction de nos vies et de la nature par le système capitaliste par le biais des mains (in)visibles des entreprises transnationales, ce depuis que le Rana Plaza s'est effondré et a détruit un millier de vies de femmes qui travaillaient dans des conditions aussi inhumaines que précaires au Bangladesh.
Cette année, alors que nous nous souvenons du crime du Rana Plaza, nous assistons à une vague étendue de militarisation et d'industrie de guerre qui fait rage dans le monde entier et qui menace nos vies partout. Cette vague est intrinsèquement liée aux sociétés transnationales qui alimentent les guerres et en tirent profit de diverses manières.
24 heures de solidarité interntionale avec les femmes et le peuple palestiniens
24 heures de solidarité interntionale avec les femmes et le peuple palestiniens from MMF/MMM/WMW on Vimeo.
ici vous voyez une vidéo réalisée en solidarité avec les femmes et le peuple palestiniens, organisée par la MMF Suisse à Neuchâtel; cette action a eu lieu dans le cadre d'une mobilisation appelée «24 heures de solidarité féministe», à l'initiative de la Marche mondiale des Femmes le 30 mars à midi. Dans tous les fuseaux horaires de la planète, des actions de ce type ont été réalisées, afin de montrer notre soutien aux femmes et au peuple palestiniens. Ce relais heure par heure a débuté dans les îles du Pacifique, s'est poursuivi en Asie, puis dans la région du Moyen Orient, de l ‘Afrique, de l’ Europe, pour s’achever sur les continents américains.
Le 30 mars, la MMF Suisse participe aux 24 heures de solidarité internationale pour la Palestine
Alors que le soleil se lève et se couche dans différentes parties du monde, nos voix s’élèveront à l’unisson, faisant écho à nos demandes communes pour un monde meilleur. Le 30 mars 2024, les femmes du monde entier suivront le soleil tout autour de la terre dans le cadre d’une action appelée « 24 heures de solidarité féministe. » À midi, dans tous les fuseaux horaires de la planète seront organisées des actions féministes afin de montrer notre soutien aux femmes et au peuple palestiniens. Ce relais heure par heure débutera dans les îles du Pacifique, se poursuivra simultanément en Asie, dans la région du Moyen Orient, de l’Afrique du Nord et en Europe, pour s’achèver sur les continents américains.
18 février : Journée internationale de solidarité avec les femmes sahraouies
Nous poursuivrons la lutte féministe pour la paix jusqu'à ce que toutes les femmes et tous les territoires soient libres ! En tant que Marche mondiale des femmes, nous continuerons à dénoncer les guerres, les sanctions et les occupations en Palestine, au Yémen, en Afghanistan, au Mali, au Sahara occidental et dans d'autres territoires.
Migrantes victimes de violences sexistes et sexuelles
Stephanie Emonet (MDM), Manuela Honegger (Grève féministe), Claudine Stähli-Wolf (Solidarité Femmes), Josiane Greub (ADF), Dominique Quiroga (RECIF), Daneille Othenin-Girard (Vivre Ensemble), Marianne Ebel (MMF)
Nous refusons de baisser les bras face aux violences liées au genre que subissent des millions de femmes dans le monde. Le 14 juin 2023, le Parlement suisse a classé sans suite, par 129/ 60 et une abstention, la pétition européenne de Feminist Asylum « Pour une reconnaissance effective des motifs d’asile propres aux femmes, aux filles et aux personnes lgbtqia+ ». Une décision scandaleuse, contraire à la Convention d'Istanbul pourtant signée par la Suisse. A Neuchâtel, une coalition de 11 associations et services engagés dans l'accueil et la protection des migrant·e·s vient de remettre un rapport à l'autorité politique cantonale avec des propositions concrètes pour améliorer la prise en charge et l'accompagnement des exilées qui ont vécu l'horreur dans leur pays, sur la route de l'exil et souvent aussi à leur arrivée en Europe ou en Suisse. A suivre !