Après une marche de plus de 600 kilomètres à Travers le Tessin et la Suisse alémanique, Lisa Bosia Mirra et le groupe de marcheuses et marcheurs qui l’accompagnent pour défendre une politique migratoire plus digne, ont traversé le canton de Neuchâtel avec une trentaine de personnes qui les ont rejoints pour les étapes neuchâteloises.
Cette Marche pour les droits des Réfugiés a rencontré dans le canton de Neuchâtel un écho important, indiquent ses supporters locaux. Il s’agit d’une «action concrète de dénonciation d’une politique d’asile toujours plus restrictive et de solidarité avec celles et ceux qui arrivent dans notre pays à la recherche d’une terre d’asile».
Les marcheurs soutiennent l’Appel d’Elles, qui demande que les viols et violences subies par les réfugiées dans leur pays d’origine ou sur la route de l’exil soient reconnus comme motifs d’asile.
Un cortège de plus cent personnes s’est rendu mardi soir au péristyle de l’hôtel de ville de Neuchâtel, où le conseiller communal Thomas Facchinetti et Théo Buss, du collectif Action Palestine les ont accueillis dans le cadre du vernissage «Nakba» qui retrace l’histoire de l’exil forcé de la population palestinienne depuis 1948.
Mercredi, plus de quarante personnes, suisses et étrangères, ont marché jusqu’à Bevaix, où les attendait à la cure protestante un repas préparé le collectif libre Réfugiés bienvenus, à Bevaix. En fin d’après-midi le président de commune de Saint-Aubin a salué les marcheuses et marcheurs, en soulignant l’importance de leur message pour une Suisse plus ouverte. RÉD- COMM