Samedi, la Marche mondiale des femmes clôturait sa 5e action internationale, démarrée le 8 mars, et fortement gênée par le coronavirus. En ville de Neuchâtel, les militantes ont refermé ces 8 mois d’engagement en s’associant à une soupe au caillou de l’Association de défense des chômeurs, à l’occasion de la Journée internationale pour l’élimination de la pauvreté. Mais ces femmes avaient planifié un final plus impressionnant: occuper la frontière franco-italienne à Vintimille. En Suisse, elles publient « Derrière les murs », un livre racontant le quotidien des migrantes durant la crise du Covid-19.