special retraites

 

Vivre dignement pendant sa retraite devrait être à la portée de toutes et tous. Pourtant, près de quatre femmes retraitées sur dix n’ont que la rente AVS pour vivre et pour deux tiers d’entre elles, cela constitue la principale source de revenu. Un revenu modeste, entre 1’175 et 2’350 francs par mois, 3’525 francs au maximum pour un ouple. C’est pourquoi la « Coordination féministe pour des retraites dignes » soutient l’initiative AVSPlus, qui propose d’augmenter de 10 % les rentes de l’AVS. Un objectif réaliste, qui peut être financé avec une hausse de 0,8 % des cotisations, à partager paritairement entre employeurs et employé-e-s (soit 20.— fr. pour un salaire de 5’000.— fr.). C’est faisable d’autant que les cotisations AVS n’ont pas augmenté depuis plus de 40 ans !

L’AVS est une assurance favorable aux femmes, solidaire et solide. Malgré les crises économiques, les krachs boursiers ou l’évolution démographique, elle n’a pas pris une ride depuis sa création en 1948, contrairement au 2e pilier, dont les rentes fondent avec la baisse du taux d’intérêt et du taux de conversion.

 

Née à l’appel de la révolutionnaire allemande Clara Zetkin en 1910, cette journée internationale pour les droits des femmes reste, année après année, l’occasion pour les féministes du monde entier de rappeler leurs luttes et leurs revendications. La Suisse ne fait pas exception. Apéros de l’égalité, films, théâtre, débats, manif. Dans toutes les villes et régions les femmes organisent des événements pour défendre leurs droits. Petit tour d’horizon.

En Suisse romande, la Marche mondiale des femmes (MFF), les femmes des syndicats et les partis de gauche mettent l’accent sur leur campagne commune pour l’AVS plus. Avec le tirage à 35'000 exemplaires d’un nouveau « 8 minutes », qui sera distribué dans de nombreuses gares, elles comptent mobiliser dès maintenant toutes les femmes pour gagner la votation populaire qui aura lieu en septembre.

A Berne, Terre des Femmes et Caritas organisent des actions contre la mutilation génitale des femmes et des filles (une pratique qui pèse sur plus de 15'000 femmes en Suisse) et s’allie, ensemble avec la MMF à la campagne d’Amnesty internationale centrée cette année sur le conflit syrien. Du 7 au 12 mars, Raneem Ma’touq et Amal Nasr parleront à Lausanne, Genève, Berne, Bâle et Zurich de leur vie en Syrie, des causes de leur fuite et de leur engagement pour les droits humains et plus particulièrement des droits des femmes. www.amnesty.ch/fr/sur-amnesty/manifestations. Revolutionärer Aufbau Zurich appelle pour le 12 mars à une manifestation féministe en soutien à la résistance de Rojava (Kurdistan turc). http://www.frauenbuendnis-zueri.ch. A Bâle un film suivi d’un débat déclinera au féminin la question de la démocratie et de la citoyenneté www.cfd-ch.org.

« Dessins de Femmes, couleurs de vie », Espace femmes Fribourg http://www.espacefemmes.org fera entre autres naître une fresque collective et Gladys Corredor (MMF Genève) présentera à Fribourg des contes de femmes avec E-CHANGER Comundo ; du 8 au 12 mars, les vitrines de la rue de Lausanne accueilleront dans cette ville une exposition « Derrière la migrante, la femmes » avec une visite guidée le 8 mars, en présence de Recif.

Femmes en résistance pour un monde nouveau : unissons-nous!

 **********************************************************************************************************************************************************************************************

Communiqué de presse MMF suisse - 8 mars 2016

Nous saisissons l’occasion du 8 mars pour rappeler qu’en Suisse nous mènerons cette année des actions partout où cela est possible pour défendre l’initiative AVS+ et l’égalité des salaires entre femmes et hommes. Mais notre solidarité est mondiale, et s’exprime aux côtés de toutes les filles et femmes qui luttent pour se libérer des violences qui leur sont infligées sous de multiples formes.

La pauvreté, l’immigration forcée et le terrorisme sont une violence extrême à l’encontre des personnes qui en sont victimes. Face à ce que d’aucuns appellent la crise des réfugié.e.s et que nous identifions comme un exil forcé, nous constatons avec horreur comment la vie humaine est méprisée par toute la communauté internationale et plus spécialement par l’Union européenne et la Suisse qui refusent de mettre en place une voie d’exil sécurisée pour toutes celles et ceux qui doivent fuir leur pays pour sauver leur vie.

Pour dénoncer les politiques qui se fondent sur la fermeture des frontières et sur les quotas, les militantes de la MMF suisse se joignent aux milliers de citoyennes et de citoyens qui se mobilisent en Europe pour ouvrir et transformer leur ville, leur pays en terres de refuge. Nous nous levons aussi pour exiger que la Suisse participe activement à une politique de paix et cesse définitivement d’exporter des armes vers tous les pays en guerre.

La MMF appelle à la solidarité partout dans le monde et réaffirme que les réfugié-e-s sont nos soeurs et nos frères qui subissent des situations de violences extrêmes provoquées par les guerres et un système injuste. La présence de migrant-e-s est une chance, une société multicuturelle est une richesse!

Nous luttons pour la construction d’un monde dans lequel la vie est au centre de tout, dans lequel les êtres humains jouissent de relations fondées sur la justice, le respect, la liberté et la reconnaissance de la diversité. Femmes en résistance, unissons nos forces, notre imagination et notre créativité pour un monde nouveau.

La MMF et le groupe Femmes d’Unia Neuchâtel consacrent la Journée internationale des femmes à l’initiative syndicale AVSplus qui demande d’augmenter les rentes AVS de 10%, ce qui profitera tout particulièrement aux femmes. Car beaucoup de femmes n’ont que l’AVS à la retraite ou un très maigre 2e pilier. Cela ne suffit souvent pas. Il est essentiel que les femmes se mobilisent pour cette initiative.

***********************************************************************************************************************************************************************************************

Rejoignez-nous le 8 mars dès 12h à la Fontaine de la Justice, Neuchâtel

Programme :

12h:  Apéro de l’égalité
14h:  Jeux de massacre contre la réforme Prévoyance vieillesse 2020
17h30:  Semons des graines d’égalité!
  Avec l’association Jardins communautaires Neuchâtel et contes pour enfants et plus grands par Arlette Maquaire
  Conférence L’École enseigne-t-elle l’égalité entre les sexes ?
  Isabelle Collet, Auditoire Microcity, Maladière 71, Neuchâtel

 

Le 7 octobre 2015, le Bureau de l’égalité entre les femmes et les hommes (BEFH) a organisé un colloque pour marquer le 10e anniversaire de l’allocation fédérale de maternité et proposer un état des lieux.

Organisée en collaboration avec Profa, le Syndicat des services publics (SSP-VPOD) et le Service social du Centre hospitalier universitaire vaudois (CHUV), la journée a réuni un public nombreux. Près de 140 personnes se sont en effet retrouvées dans l’Aula du Palais de Rumine, parmi lesquelles figuraient une conseillère aux Etats, des député·e·s, des professionnel·le·s de la santé et du travail social, des déléguées à l’égalité, des représentant·e·s syndicaux et des hautes écoles, des responsables RH, ainsi que des étudiant·e·s. Tous les cantons romands étaient représentés. Les interventions ont tour à tour permis de dresser le bilan des bénéfices apportés par l’allocation fédérale, d’identifier les principales lacunes ainsi que les perspectives d’amélioration pour une meilleure protection des femmes enceintes et des mères qui travaillent (congé prénatal, plan d’action préventif en vue de la protection des femmes enceintes (application de l’ordonnance fédérale sur la protection de la maternité), renforcement des contrôles étatiques liés à l’application de la loi fédérale sur l’égalité, et congé parental partagé notamment).

 

Programme détaillé (PDF)

Assurance maternité : un accouchement difficile (Liliane Maury Pasquier)

Mobilisations pour une assurance maternité (Doudou Denisart et Michela Bovolenta)

Les effets de l’allocation maternité après 7 ans : mères et employeurs (Sibel Oezen)

Allocation maternité : bénéfices, lacunes et perspectives du point de vue médical (Patrick Hohlfeld)

Allocation maternité : vécu des femmes enceintes et des parents au Conseil en périnatalité (Nadia Pasquier et Véra Huber-Simao)

Le congé paternité : la Suisse en perspective européenne et la ville de Lausanne (Isabel Valarino)

Prestations en cas de maternité : état des lieux et perspectives dans le canton de Vaud (Fabrice Ghelfi)

L’allocation maternité et d’adoption dans le canton de Genève (Valérie Buchs)

Assurance maternité : législations et lacunes (Ariane Ayer)

 

IMG 8507

 

Postes, salaires, temps de travail, prestations publiques, retraites, jamais depuis les années 1930 les services publics n’ont subi une attaque d’une telle ampleur. La résistance se doit donc d’être à la hauteur.

Nous les femmes sommes largement concernées. Infirmières, enseignantes, éducatrices les femmes occupent une place importante et souvent majoritaire dans la fonction publique. Nous sommes par ailleurs doublement pénalisées! les retraites souvent précaires et insuffisantes après une vie de travail et d’engagements familiaux. Nous sommes d’avantage touchées puisque se sont notamment les femmes qui prennent la relève au quotidien lorsque les services publics ne répondent pas aux besoins : garde d’enfants, des personnes âgées...

Les enjeux sont énormes et nous les femmes sommes là, présentes et engagées pour défendre nos services publiques et nos droits!

Ces trois derniers jours, dans tous les services du canton de Genève - administration, santé, enseignement, sécurité, social, justice, parascolaire -, on assiste à une grève très largement suivie. Plus de 10’500 personnes ont manifesté le premier jour de grève le 10 novembre. Mercredi 11, 8’000 à 9’000 personnes ont occupé pendant deux heures le pont du Mont-Blanc. Fonction publique et maçons unis et solidaires!

Rejoignez-nous à la manifestation qui aura lieu le jeudi 12 novembre !

Nous publions ici une contribution de Yayo Herrero (FUHEM)

Résumé: L'écoféminisme allie écologie et féminisme. De cette confluence surgissent une philosophie et une pratique qui appellent un changement radical du modèle social, dans le respect des bases matérielles qui se trouvent au fondement de la vie.


Centro de Documentación Hegoa
Boletín de recursos de información nº43, junio 2015

Tema Central

Apuntes introductorios sobre el Ecofeminismo

Yayo Herrero (FUHEM)

Resumen: El Ecofeminismo se presenta como una categoría de análisis que integra las sinergias del ecologismo y del feminismo. De esta confluencia surge con fuerza una filosofía y una práctica que defiende un cambio de modelo social que respete las bases materiales que sostienen la vida.

Palabras clave: Ecofeminismo, Ecodependencia, Interdependencia

Abstract: Ecofeminism appears as a category of analysis that integrates the synergies of ecologism and feminism. From this confluence a philosophy and practice strongly emerge that defend change towards a social model that respects the material foundations that support life.

Keywords: Ecofeminism, Ecodependence, Interdependence


El Ecofeminismo es una corriente de pensamiento y un movimiento social que explora los encuentros y posibles sinergias entre ecologismo y feminismo. A partir de este diálogo, pretende compartir y potenciar la riqueza conceptual y política de ambos movimientos, de modo que el análisis de los problemas que cada uno de los movimientos afronta por separado gana en profundidad, complejidad y claridad (Puleo, 2011). Es una filosofía y una práctica que defiende que el modelo económico y cultural occidental se ha desarrollado de espaldas a las bases materiales y relacionales que sostienen la vida y que “se constituyó, se ha constituido y se mantiene por medio de la colonización de las mujeres, de los pueblos “extranjeros” y de sus tierras, y de la naturaleza” (Shiva y Mies, 1997:128).

La primera vez que aparece el término ecofeminismo es en 1974 con la publicación del libro Feminismo o la muerte de Francoise D´Eaubounne. Ella apuntaba que existía una profunda relación entre la sobrepoblación, la devastación de la naturaleza y la dominación masculina y que para salir de la espiral suicida de producción y consumo de objetos superfluos y efímeros, de la destrucción ambiental y la alienación del tiempo propio, era preciso cuestionar la relación entre los sexos. (Cavana, Puleo y Segura, 2004). Para D´Eaubounne, el control del propio cuerpo es el comienzo del camino no consumista, ecologista y feminista.

Este primer ecofeminismo no despertó gran interés en Francia, pero sí encontró cierto eco en Norteamérica y en Australia, por ejemplo en el trabajo de Ynestra King que realiza un interesante análisis de las diferentes relaciones de dominación interconectadas y la posición histórica de las mujeres respecto a esa dominación.

Igualmente, durante la década de los setenta tenían lugar en varios países de la periferia manifestaciones públicas de mujeres en defensa de la vida. La más emblemática fue la del movimiento Chipko, en la India. También en el mundo anglosajón se desarrollaban numerosas actividades feministas pacifistas impulsadas por el vínculo entre las mujeres y la defensa de la vida. Así por ejemplo, las manifestantes de Greenham Common ejercieron una gran presión alrededor de las bases de misiles y centros de investigación militar, organizado actos no violentos, como el tejido de redes con las que cerrar las entradas de abastecimiento.

Estos movimientos fueron abordando la problemática de las relaciones entre las personas y con la naturaleza desde visiones muy diferentes, originando varias corrientes que nos obligan a hablar de ecofeminismos. Simplificando mucho la variedad de propuestas ecofeministas, se podría hablar de dos corrientes: ecofeminismos esencialistas y ecofeminismos constructivistas (Cavana, Puleo y Segura, 2004).

Los ecofeminismos de corte esencialista, denominados también clásicos, entienden que las mujeres, por su capacidad de parir, están más cerca de la naturaleza y tienden a preservarla. Esta corriente tiene un enfoque ginecocéntrico y esencialista que encontró un fuerte rechazo en el feminismo de la igualdad, que renegaba la vinculación natural que había servido para legitimar la subordinación de las mujeres a los hombres. Las ecofeministas clásicas otorgan un valor superior a las mujeres y a lo femenino y reivindican una “feminidad salvaje”. Consideran a los hombres como cultura, en el sentido roussoniano al hablar de la cultura como de degradación del buen salvaje. Este ecofeminismo presenta una fuerte preocupación por la espiritualidad y el misticismo y defiende la idea de recuperar el matriarcado primitivo.

Este primer ecofeminismo pone en duda las jerarquías que establece el pensamiento dicotómico occidental, revalorizando los sujetos antes despreciados: mujer y naturaleza. Las primeras ecofeministas denunciaron los efectos de la tecnociencia en la salud de las mujeres y se enfrentaron al militarismo, a la nuclearización y a la degradación ambiental, interpretando éstos como manifestaciones de una cultura sexista. Petra Kelly es una de las figuras que lo representan.

A este primer ecofeminismo, crítico de la masculinidad hegemónica, siguieron otros propuestos principalmente desde el Sur. Algunos de ellos consideran a las mujeres portadoras del respeto a la vida. Acusan al “mal desarrollo” occidental de provocar la pobreza de las mujeres y de las poblaciones indígenas, víctimas primeras de la destrucción de la naturaleza. En esta amplia corriente encontramos a Vandana Shiva, María Mies o a Ivonne Guevara.

Críticos con el esencialismo del ecofeminismo clásico, surge el ecofeminismo constructivista. Desde este enfoque, se defiende que la estrecha relación entre mujeres y naturaleza se sustenta en una construcción social. Es la asignación de roles y funciones que originan la división sexual del trabajo, la distribución del poder y la propiedad en las sociedades patriarcales, las que despiertan esa especial conciencia ecológica de las mujeres. Este ecofeminismo denuncia la subordinación de la ecología y las relaciones entre las personas a la economía y su obsesión por el crecimiento.

En esta línea, Bina Agarwal(Agarwal, 1996)señala que el papel de las mujeres en la defensa de la naturaleza es importante porque son las que se preocupan por el aprovisionamiento material y energético, no porque les guste particularmente esa tarea ni por predisposición genética, sino porque son ellas las que están obligadas a garantizar las condiciones materiales de subsistencia.

Sin restar valor a muchas de las aportaciones, análisis y luchas sociales que se han derivado de los ecofeminismos de corte esencialista, esta introducción se sitúa en un ecofeminismo constructivista. Este ecofeminismo es deudor de todos los campos de pensamiento en los que el feminismo ha deconstruido muchos de los dogmas dominantes, mostrando que existen formas de entender la historia, la economía, la ordenación del territorio, la politología, o la vida cotidiana que pueden permitir construir otras formas de relación y organización emancipadoras para todas las personas.

A pesar de las diferencias de enfoques, todos los ecofeminismos comparten la visión de que la subordinación de las mujeres a los hombres y la explotación de la Naturaleza son dos caras de una misma moneda y responden a una lógica común: la lógica de la dominación y del sometimiento de la vida a la lógica de la acumulación.


Un ecofeminismo crítico y constructivista.

El ecofeminismo somete a revisión conceptos clave de nuestra cultura: economía, progreso, ciencia… Considera que estas nociones hegemónicas han mostrado su incapacidad para conducir a los pueblos a una vida digna. Por eso es necesario dirigir la vista a un paradigma nuevo que debe inspirarse en las formas de relación practicadas por las mujeres.

Desde los puntos de vista filosófico y antropológico, el ecofeminismo permite reconocernos, situarnos y comprendernos mejor como especie, ayuda a comprender las causas y repercusiones de la estricta división que la sociedad occidental ha establecido entre Naturaleza y Cultura, o entre la razón y el cuerpo; permite intuir los riesgos que asumen los seres humanos al interpretar la realidad desde una perspectiva reduccionista que no comprende las totalidades, simplifica la complejidad e invisibiliza la importancia material y simbólica de los vínculos y las relaciones para los seres humanos.

Desarrolla una mirada crítica sobre el actual modelo social, económico y cultural y proponen una mirada diferente sobre la realidad cotidiana y la política, dando valor a elementos, prácticas y sujetos que han sido designados por el pensamiento hegemónico como inferiores y que han sido invisibilizados.

Posiblemente todos los ecofeminismos estén de acuerdo con King, cuando afirma que: “desafiar al patriarcado actual es un acto de lealtad hacia las generaciones futuras y la vida, y hacia el propio planeta.” (Agra, 1997)

Desde parte del movimiento feminista, el ecofeminismo se ha percibido como un posible riesgo, dado el uso histórico que el patriarcado ha hecho de los vínculos entre mujer y naturaleza(Cavana, Puleo y Segura, 2004). Esta relación impuesta se ha usado como argumento para mantener la división sexual del trabajo. En la misma línea advierte Celia Amorós contra lo que ella denomina la práctica de una “moral de agravios”(Amorós, 1985)con respecto a las mujeres.

Esta moral de agravios, para Amorós, se produce cuando lo que se pide y se exige no es el cambio de estatus de las mujeres, sino simplemente el respeto y consideración a las tareas que ellas realizan. Para un ecofeminismo constructivista, no se trataría de exaltar lo estereotipado como femenino, de encerrar a las mujeres en un espacio reproductivo, aun cuando fuese visible, negándoles el acceso al espacio público. Tampoco se trata de responsabilizarles en exclusiva de la ingente tarea del cuidado del planeta y la vida. Se trata de hacer visible el sometimiento, señalar las responsabilidades y corresponsabilizar a hombres y mujeres en el trabajo de la supervivencia.

Si el feminismo ha denunciado cómo la naturalización de la mujer ha servido para legitimar el patriarcado, el ecofeminismo plantea que la alternativa no consiste en desnaturalizar a la mujer, sino en “renaturalizar” al hombre, ajustando la organización política, relacional, doméstica y económica a las condiciones materiales que posibilitan la existencia. Una “renaturalización” que exige un cambio cultural que convierta en visible la ecodependencia para mujeres y hombres (Herrero y otros, 2006).


Algunas bases conceptuales.

No pretende este epígrafe agotar la amplitud de temas que forman parte de la preocupación del ecofeminismo, como son la deconstrucción y reconstrucción de las miradas emancipadoras, la conciencia crítica de la tecnología y la ciencia, la crítica al mito del progreso indefinido, la bioética, el culto al trabajo, la producción, o la concepción de riqueza hegemónica.

En este avance, solamente van a ser abordados aquellos que forman parte del diálogo que establece la economía ecológica con la economía feminista.

El ecofeminismo denuncia cómo los ciclos vitales humanos y los límites ecológicos quedan fuera de las preocupaciones de la economía convencional. Esta denuncia trastoca las bases fundamentales del paradigma económico capitalista.

Contribuye a desmantelar el artificio teórico que separa humanidad de naturaleza; establece la importancia material de los vínculos y las relaciones; se centra en la imanencia y vulnerabilidad de los cuerpos y la vida humana; y otorga papel esencial a la producción y a la reproducción como elementos indisociables del proceso económico.


Una economía que crece de espaldas a la ecodependencia y a la interdependencia.

La vida de las personas tiene dos insoslayables dependencias: la que cada persona tienen de la naturaleza y la de otras personas.

Los seres humanos obtenemos lo que precisamos para estar vivos de la naturaleza: alimento, agua, cobijo, energía, minerales… Por ello, decimos que somos seres ecodependientes: somos naturaleza. Sin embargo, a pesar de la evidente dependencia que las personas tenemos de la Naturaleza, el ser humano en las sociedades occidentales ha elevado una pared simbólica entre él y el resto del mundo vivo, creando un verdadero abismo ontológico entre la vida humana y el planeta en el que ésta se desenvuelve.

La idea de progreso se relaciona, en muchas ocasiones, con la superación de aquello que se percibe como un límite. La dominación sobre la naturaleza toma cuerpo en la obsesión por eliminar los obstáculos que impidan la realización de cualquier deseo. Cualquier límite que impida avanzar en este dominio se presenta como un reto a superar. La modificación de los límites de la naturaleza ha sido vivida como una muestra de progreso. En la cara oculta de la superación de los límites se sitúa la destrucción, agotamiento o deterioro de aquello que necesitamos para vivir.

Pero además, cada ser humano presenta una profunda dependencia de otros seres humanos. Durante toda la vida, pero sobre todo en algunos momentos del ciclo vital, las personas no podríamos sobrevivir si no fuese porque otras dedican tiempo y energía a cuidar de nuestros cuerpos. Esta segunda dependencia, la interdependencia, con frecuencia está más oculta que la anterior.

En las sociedades patriarcales, quienes se han ocupado mayoritariamente del trabajo de atención y cuidado a necesidades de los cuerpos vulnerables, son mayoritariamente las mujeres, porque ese es el rol que impone la división sexual del trabajo en ellas. Este trabajo se realiza en el espacio privado e invisible de los hogares, organizado por las reglas de institución familiar.

Si no se politiza el cuerpo y su vulnerabilidad, no podemos ver la centralidad del trabajo de quienes se ocupan del mantenimiento y cuidado de los cuerpos vulnerables ni la necesidad de que el conjunto de la sociedad, y por supuesto los hombres, se responsabilicen de estas tareas. En las sociedades occidentales cada vez es más difícil reproducir y mantener la vida humana, porque el bienestar de las personas encarnadas en sus cuerpos no es una prioridad (Carrasco 2009).

Asumir la finitud del cuerpo, su vulnerabilidad y sus necesidades, es vital para comprender la esencia interdependiente de nuestra especie, para situar la reciprocidad, la cooperación, los vínculos y las relaciones como condiciones sine qua non para ser humanidad.

La ignorancia de estas dependencias materiales (eco e interdependencia) se traduce en la noción de producción y de trabajo que maneja la economía convencional y que ha contribuido a alimentar el mito del crecimiento y la fantasía de la individualidad. El ecofeminismo, al analizarlas conjuntamente, ayuda a comprender que la crisis ecológica es también una crisis de relaciones sociales.

Una producción que no tiene en cuenta el sostenimiento de la vida.

La reducción del valor a lo exclusivamente monetario configura aquello que forma parte del campo de estudio económico. Esta reducción expulsa del campo de estudio de la economía a la complejidad de la regeneración natural y todos los trabajos humanos que no forma parte de la esfera mercantil. Sin ser contabilizados por la vara de medir del dinero, pasan a ser invisibles. La producción pasa a ser exclusivamente aquella actividad en la que se produce un aumento del excedente social medido exclusivamente en términos monetarios.

Razonar exclusivamente en el universo abstracto de los valores monetarios ha cortado el cordón umbilical que une la naturaleza y la reproducción cotidiana de la vida con la economía. Hemos llegado al absurdo de utilizar un conjunto de indicadores que, no solamente no cuentan como riqueza bienes y servicios imprescindibles para la vida, sino que llegan a contabilizar la propia destrucción como si fuera riqueza.

Desde el punto de vista ecofeminista, la producción tiene que ser una categoría ligada al mantenimiento de la vida y al bienestar de las personas (Pérez Orozco 2007), es decir, lo producido, debe ser algo que permita satisfacer necesidades humanas con criterios de equidad. Hoy, se consideran como producciones la obtención de artefactos o servicios que son socialmente indeseables desde el punto de vista de las necesidades y del deterioro ecológico. Igualmente, se considera como producción lo que es simplemente extracción y transformación de materiales finitos preexistentes. Distinguir entre las producciones socialmente necesarias y las socialmente indeseables es imprescindible y los indicadores monetarios al uso (como el Producto Interior Bruto) no permiten discriminar entre ambas.

Al visibilizar la dependencia de la economía de la naturaleza y de los trabajos ligados al cuidado de la vida humana, se derrumban las fronteras entre la producción y la reproducción, socavando de esta manera el patriarcado capitalista.

 

Una mirada ecofeminista sobre el concepto de trabajo.

La noción de trabajo acuñada en las sociedades industriales se reduce a la tarea que se realiza en la esfera mercantil a cambio de un salario. Todas las funciones que se realizan en el espacio de producción doméstica de forma no remunerada, aunque garantizan la reproducción social y el cuidado de los cuerpos pasan a no ser nombradas, aunque obviamente siguen siendo imprescindibles y explotables, tanto para garantizar la supervivencia como para fabricar una "mercancía" muy especial: la mano de obra (Carrasco 2009).

La nueva economía transformó el trabajo y la tierra en mercancías y comenzaron a ser tratados como si hubiesen sido producidos para ser vendidos. Pero ni la tierra ni el trabajo son mercancías porque, o no han sido producidas
– como es el caso de la tierra – o no han sido producidas para ser vendidas –
como es el caso de las personas. Polanyi advierte que esa ficción resultaba tan eficaz para la acumulación y la obtención de beneficios como peligrosa para sostener la vida humana. Se puede entender el alcance de esta Gran Transformación si se recuerda que "trabajo no es más que un sinónimo de persona y tierra no es más que un sinónimo de naturaleza" (Polanyi 1992)

La nueva noción del trabajo exigió hacer el cuerpo apropiado para la regularidad y automatismo exigido por la disciplina del trabajo capitalista (Federeci 2010). El cuerpo se convierte en una maquinaria de trabajo, fortaleciendo las nociones previas que la Modernidad había asentado. La regeneración y reproducción de esos cuerpos no son responsabilidades de la economía que se desentiende de ellas, relegándolas al espacio doméstico. Allí, fuera de la mirada pública, las mujeres se ven obligadas a asumir esas funciones desvalorizadas a pesar de que sean tan imprescindibles tanto para la supervivencia digna como para la propia reproducción de la producción capitalista (Carrasco 2009). Desde este punto de vista, podemos defender que las mujeres efectúan una mediación con la naturaleza en beneficio de los hombres.

Mies propone reformular el concepto de trabajo definiéndolo como aquellas tareas dedicadas a la producción de vida. Cristina Carrasco (Carrasco, 2001) profundiza estas propuesta cuando señala que es preciso reorganizar todos los trabajos y corresponsabilizar a los hombres y al conjunto de la sociedad de esos trabajos que han realizado a lo largo de la historia las mujeres. Se trata de un trabajo repetitivo y cíclico intensivo en tiempo, que libera a los hombres - y a algunas mujeres - para hacer trabajos menos esenciales y en muchas ocasiones dañinos para las propias personas y para la naturaleza. De esta forma, se plantea también la ruptura de la dicotomía que separa el trabajo reducido al empleo, del resto de los trabajos que sostienen cotidianamente la vida.

Desde este punto de vista, el trabajo sólo puede ser productivo en el sentido de producir excedente económico mientras pueda obtener, extraer, explotar y apropiarse trabajo empleado en producir vida o subsistencia. La producción de vida es una precondición para la producción mercantil. El trabajo de las mujeres es esencial para producir las propias condiciones de producción. Por ello, el capitalismo no puede mantenerse sin el patriarcado.

La valorización del cuidado lleva a la economía feminista a acuñar la idea de sostenibilidad de la vida humana (Carrasco, 2001) bajo un concepto que representa un proceso histórico complejo, dinámico y multidimensional de satisfacción de necesidades que debe ser continuamente reconstruido, que requiere de recursos materiales pero también de contextos y relaciones de cuidado, proporcionados éstos en gran medida por el trabajo no remunerado realizado en los hogares.

En nuestra opinión, este concepto se relaciona dentro de la idea más amplia de sostenibilidad ecológica y social. De acuerdo con Bosch, Carrasco y Grau (2005:322) entendemos la sostenibilidad:

“Como proceso que no sólo hace referencia a la posibilidad real de que la vida continúe –en términos humanos, sociales y ecológicos–, sino a que dicho proceso signifique desarrollar condiciones de vida, estándares de vida o calidad de vida aceptables para toda la población. Sostenibilidad que supone, pues, una relación armónica entre humanidad y naturaleza, y entre humanas y humanos. En consecuencia, será imposible hablar de sostenibilidad si no va acompañada de equidad”

 

Recomponiendo un espacio seguro de vida para la humanidad desde el ecofeminismo.

Las dimensiones ecológica y feminista son imprescindibles para transformar la concepción y la gestión del territorio y para reorganizar los tiempos de la gente... Sin ellas, es imposible alumbrar un modelo compatible con la biosfera y que trate de dar respuesta a todas las diferentes formas de desigualdad. Se esbozan a continuación, de una forma somera, algunas pautas imprescindibles para orientar desde una perspectiva ecofeminista las transiciones hacia un modelo económico, cultural y político que permita la sostenibilidad de la vida humana.


El punto de partida es la inevitable reducción de la extracción y presión sobre los ciclos naturales. En un planeta con límites, ya sobrepasados, el decrecimiento de la esfera material de la economía global no es tanto una opción como un dato. Esta adaptación puede producirse mediante la lucha por el uso de los recursos decrecientes o mediante un proceso de reajuste decidido y anticipado con criterios de equidad.

Una reducción de la presión sobre la biosfera que se quiera abordar desde una perspectiva que sitúe el bienestar de las personas como prioridad, obliga a plantear un radical cambio de dirección. Obliga a promover una cultura de la suficiencia y de la autocontención en lo material, a apostar por la relocalización de la economía y el establecimiento de circuitos cortos de comercialización, a restaurar una buena parte de la vida rural, a disminuir el transporte y la velocidad, a acometer un reparto radical de la riqueza y a situar la reproducción cotidiana de la vida y el bienestar en el centro del interés.

La economía convencional valora exclusivamente la economía del dinero y formaliza la abstracción del Homo economicus como sujeto económico (My economy). Frente a esta concepción, el ecofeminismo se centra en la “We economy”, una economía centrada en la satisfacción de las necesidades colectivas. Se trata de buscar nuevas formas de socialización, de organización social y económica que permitan librarse de un modelo de desarrollo que prioriza los beneficios monetarios sobre el mantenimiento de la vida.

Abandonar la lógica androcéntrica y biocida obliga a responder a las preguntas ineludibles: ¿Qué necesidades hay que satisfacer para todas las personas?

¿Cuáles son las producciones necesarias y posibles para que se puedan satisfacer? ¿Cuáles son los trabajos socialmente necesarios para ello?

Responder a estas preguntas implica el cambio radical de la economía, de la política y de la cultura. Se trata por tanto de abordar un proceso de reorganización del modelo productivo y de todos los tiempos y trabajos de las personas.

Abordar esta transición con criterios de equidad, supone abordar la redistribución y reparto de la riqueza, así como una reconceptualización de la misma. En un planeta físicamente limitado, en el que un crecimiento económico ilimitado no es posible, la justicia se relaciona directamente con la distribución y reparto de la misma. El acceso a niveles de vida dignos de una buena parte de la población pasa, tanto por una reducción drástica de los consumos de aquellos que más presión material ejercen sobre los territorios con sus estilos de vida.

El ecofeminismo, poco a poco, va calando en los análisis de otros movimientos sociales y políticos. Creemos que esta mirada resulta imprescindible para realizar un análisis material completo del metabolismo social y establecer diagnósticos más ajustados sobre la crisis civilizatoria. Esta mirada es central para ayudar a diseñar las transiciones necesarias hacia una sociedad más justa y compatible con los límites de la naturaleza.

 

Referencias

• Agarwal, B. (1996): “El debate sobre las relaciones entre género y ecología”.

Mientras Tanto nº 65
• Agra, Mª Xosé (comp.) (1997): Ecología y feminismo . Granada. Universidad de Granada
• Amorós, C. (1997): Tiempo de feminismo. Madrid. Cátedra
• Amorós, C. (1985): Hacia una crítica de la razón patriarcal. Barcelona.
Anthropos
• Amoroso Miranda, M.I. (coord.) (2003): Malabaristas de la vida. Barcelona.
Icaria

• Benería, L. (1979): “Reproducción, producción y división sexual del trabajo”.

Mientras Tanto, 6, 47-84.
• Benería, L. (1987): “¿Patriarcado o sistema económico? Una discusión sobre dualismos metodológicos”. Mujeres: ciencia y práctica política. Seminario de la Universidad Complutense, 33-54.

• Benería, L. y Sen, G. (1982): “Desigualdades de clase y de género y el rol de la mujer en el desarrollo económico: implicaciones teóricas y prácticas”.

Mientras Tanto, 15,pp 91-113.
• Borderías, C. y Carrasco, C.(1994): Las mujeres y el trabajo. Rupturas conceptuales. Fuhem-Icaria
• Bosch, A., Carrasco, C. y Grau, E. (2005): "Verde que te quiero violeta. Encuentros y desencuentros entre feminismo y ecologismo". En Tello E.:

La historia cuenta. Madrid. Ediciones El Viejo Topo.
• Carrasco, C. (2009): “Mujeres, sostenibilidad y deuda social”. Revista de
Educación, número extraordinario 2009

• Carrasco C. (2009): “Tiempos y trabajo desde la experiencia femenina”.Papeles de Relaciones Ecosociales y Cambio Global. Nº 108.
• Carrasco, C. (2001): “La sostenibilidad de la vida humana: ¿un asunto de mujeres?”. Mientras Tanto, 82.
• Carson, R.L (2001) (1972): La primavera silenciosa. Editorial Crítica.
Barcelona

• Cavana, M.L, Puleo, A. Segura, C. (2004): Mujeres y ecología: Historia,pensamiento y sociedad. Al-Mudayna

• Cembranos, F. Herrero, Y. y Pascual, M. coords (2007): Educación y ecología. El curriculum oculto antiecológico de los libros de texto. Madrid. Editorial Popular.

• Comins, I. (2003): “Del miedo a la diversidad a la ética del cuidado: Una perspectiva de género.”Convergencia nº33. México

• Del Río, Sira, “La crisis de los cuidados: precariedad a flor de piel”, CGT-
Comisión Confederal contra la Precariedad
• Ecologistas en Acción (2009): "Tejer la vida en verde y violeta"

• Esteban, Mª Luz (2011): "Cuerpos y políticas feministas: el feminismo como cuerpo", en Villalba, Cristina y Álvarez, Nacho (coords.) Cuerpos políticos y agencia. Reflexiones feministas sobre cuerpo, trabajo y colonialidad,
Granada: Universidad de Granada.

• Federeci, S. (2010): Calibán y la bruja. Mujeres, cuerpo y acumulaciónoriginaria. Madrid. Traficantes de Sueños

• García, E. (2005): El Cambio más allá de los límites al crecimiento: un nuevo referente para el realismo en la sociología ecológica. Universidad de Valencia.

• García E. (2004): Medio ambiente, y sociedad: la civilización y los límites del planeta. Editorial Alianza Ensayo
• Gilligan, C.l (1985): La moral y la teoría. Psicología del desarrollo femenino.
México, FCE

• Hernando, Almudena (2012): "Teoría arqueológica y crisis social"en Complutum. Vol 23 (2): 127-145.305
• Herrero, Yayo, Cembranos, Fernando y Pascual, Marta (cords) (2011):

Cambiar las gafas para mirar el mundo. Hacia una cultura de la sostenibilidad. Madrid. Libros en Acción.

• Herrero, Y. (2010): Vivir bien con menos: ajustarse a los límites físicos con criterios de justicia. Madrid. Viento Sur nº 108

• Herrero, Y. (2009): Una mirada crítica al concepto de Progresoen Ecologistas en Accion (2009), Claves del Ecologismo Social Madrid. Libros en Acción
• Herrero, Y.(2006): “Ecofeminismo: una propuesta de transformación para un mundo que agoniza . Cuadernos Mujer y Cooperativismo. noviembre 2006, n.8 UCMTA
• IPCC (2007): Informe de Síntesis.
• Leff, E. (coord) (2002): Ética, vida y sustentabilidad. Programa de Naciones
Unidas para el Medio Ambiente. México

• León, M. (2007): Redefiniciones en la relación deuda-mujeres. América

Latina en Movimiento, julio, 16-17.
• Martínez Alier J. (2009): “¿Ecologismos feminista?”. Mientras Tanto nº 82
• Max-Neef, M. Elizalde A. (1994): Desarrollo a escala humana. Barcelona, Icaria editorial.

• Mora, Laura (2013): "El trabajo con sentido en proyecto constituyente"

Madrid, Papeles n º 122.
• Naredo J.M. (2006): Raíces económicas del deterioro ecológico y social. Más allá de los dogmas. Siglo XXI. Madrid
• Noddings (1992): The challenge to care in schools: An alternative approach to education . New York.Teachers College Press, p. 113

• Novo, M. (coord): (2007) Mujer y medio ambiente: los caminos de la visibilidad, Los Libros de La Catarata, Madrid
• Novo, M. (2006): El desarrollo sostenible. Su dimensión ambiental y educativa, Pearson Prentice Hall

• Pérez Orozco, A. (2009): Feminismo anticapitalista, esa Escandalosa Cosa yotros palabros, www.feministas.org (14-julio-2015)

• Pérez Orozco, A. (2007): “Amenaza tormenta: la crisis de los cuidados y la reorganización del sistema económico . Revista de Economía Crítica, 5.

• Pérez, A. (2006): Perspectivas feministas en torno a la economía: el caso de los cuidados. Consejo Económico y Social, Colección Estudios, 190.

• Piccio (1992): Social Reproduction: the political economy of Labour. Market
Cambridge University Press.
• Polanyi, Karl (1992): La gran transformación: Los orígenes políticos y económicos de nuestro tiempo (1944), México: Fondo de Cultura Económica.
• Puleo, Alicia (2011): Ecofeminismo para otro mundo posible, Madrid: Cátedra.
• Santos, B.S.(2005): El milenio huérfano. Ensayos para una nueva cultura política. Trotta.
• Sabaté, A., Rodríguez, J.M. & Díaz, M.A. (1995): Mujeres, espacio y sociedad.
Síntesis. Madrid, p.190.
• Sendon, V, et al (1994): Feminismo holístico. Ministerio de Asuntos Sociales, Instituto de la Mujer, Madrid.
• Shiva V. (2005): Cómo poner fin a la pobreza. Rebelión.
• Shiva, V. (1995): Abrazar la vida. Mujer, ecología y desarrollo. Madrid, Horas y horas.
• Shiva, V. (2006): Manifiesto para una democracia de la Tierra. Editorial
Paidós, Barcelona.
• Shiva, V. y Mies, M. (1997): Ecofeminismo, Icaria.

Vega, P. (2004): “Las mujeres y el deterioro ecológico provocado por el actual modelo territorial. ¿Cómplices o víctimas”Madrid, El Ecologista. Nº 39.

 

 

 

Genève, 6-10 Juillet: Mobilisations des peuples pour un traité de l'ONU sur les sociétés transnationales


Du 6 au 10 Juillet 2015, le Conseil des droits de l'homme des Nations Unies (CDH) convoquera un processus sans précédent qui a le potentiel d'offrir de nouvelles possibilités d'accès à la justice pour les communautés touchées par les violations des droits humains commises par les sociétés transnationales (STN) dans le monde entier. Ce processus pourrait également représenter un moment historique pour inverser les forces parallèles qui, depuis plus de 40 ans de mondialisation néolibérale, favorisent l'intérêt privé avant la souveraineté des peuples.

 

Rejoignez-nous, à l'intérieur et à l'extérieur du Comité des Droits de l'Homme, lors des Mobilisations des peuples en faveur d’un traité des Nations Unies sur les sociétés transnationales!

La nécessité d'un meilleur contrôle sur les sociétés transnationales n'a jamais été plus critique. Partout sur la planète, des sociétés transnationales s’accaparent les biens communs et les territoires à travers une offensive globale de l'accaparement des ressources qui a largement reposé sur les violations des droits de l'Homme et la certitude de l'impunité inhérente aux opérations des entreprises. En outre, les processus de capture de l'intérêt public par des entreprises sont visibles à l'ONU - où les sociétés transnationales ont infiltré les négociations climatiques et de nombreux autres processus - et dans plusieurs négociations bilatérales des accords commerciaux, tels que le Partenariat transatlantique de commerce et d'investissement (PTCI), le Partenariat trans-pacifique (PTP) et l'accord sur le commerce des services (ACS), qui cherchent à consolider et approfondir le pouvoir des entreprises multinationales.

 

L'histoire récente de ce processus

En Juin 2014, les mouvements sociaux et les organisations du monde entier se sont réunis à Genève pour dénoncer ces processus, exiger l'accès à la justice et pour faire pression sur le CDH afin qu’il mette en place un instrument juridiquement contraignant pour faire appliquer les règles en matière de droits humains aux les sociétés transnationales. En tant que résultat des efforts et de la pression de plus de 600 organisations et mouvements sociaux, vingt pays membres du CDH, représentant près de 3,8 milliard de personnes, ont voté pour créer un groupe de travail intergouvernemental (GTIG) ayant pour fonction d'initier le processus de négociations pour un traité de l'ONU sur les sociétés transnationales. Alors que la résolution est sur le point d'e fêter son premier anniversaire, les peuples réclament un tel instrument contraignant au sein de l'ONU depuis des décennies. Il est grand temps de passer aux actes.

 

Qui sommes nous?

La Campagne mondiale pour démanteler le pouvoir des transnationales et mettre fin à l'impunité - une coalition de 190 mouvements, réseaux et organisations du monde entier - en partenariat avec l'Alliance pour le traité et les mouvements suisses organisent une semaine d'activités à Genève pour donner de la visibilité aux peuples qui résistent aux violations des entreprises et aux crimes dans le monde entier, ainsi que des défenseurs de droits humains et pour montrer aux États membres du CDH qu'il existe une large base de soutien international pour le processus de construction de ce traité.

 

Qu'allons nous faire?

La mobilisation des peuples coïncidera avec la première réunion du groupe de travail intergouvernemental qui commencera à débattre et à discuter du contenu d'un traité contraignant sur les sociétés transnationales. Un an après le vote historique, les mouvements sociaux sont de retour à Genève du 6 au 10 Juillet 2015 pour la mobilisation afin de montrer aux États membres du CDH et au monde entier que les peuples vont continuer à pousser les gouvernements à maintenir le processus de construction d'un traité sur les entreprises transnationales.

Les mobilisations intérieures constituent une série d'activités dans le Palais des Nations, y compris les événements parallèles et des conférences de presse, en plus du suivi des négociations et de la communication direct eavec les États membres afin de veiller à ce qu'ils entendent les voix des communautés affectées de manière claire et forte.

Les mobilisations en dehors de la rencontre se tiendront place de la chaise cassée en face du Palais des Nations. Voir le projet de programme de la semaine ci-dessous.

La mobilisation des peuples aura lieu en même temps que les mouvements sociaux contrent les négociations TiSA (sur l’Accord Commercial sur les Services) qui se déroulent à Genève et que le mouvement Alternatiba pour la justice climatique arrive en ville. Ces mobilisations seront interconnectées.

Plus d'information: stopcorporateimpunity.org

Ébauche du programme

Cette ébauche du programme est en cours d’élaboration. La date et l'heure des activités pourraient changer et d'autres pourraient être ajoutés dans la version finale. Le programme est également ouvert aux contributions de membres de la Campagne mondiale et d’autres co-organisateurs. Veuillez écrire à Diana ou Richard avant le vendredi 19 Juin indiquant si vous souhaitez contribuer.

 

 

À l’intérieur du Palais des Nations

Devant le Palais des Nations

Autres lieux à Genève

Jour Matin Après-midi Soirée
Samedi 4 juillet et dimanche 5 juillet Rencontres préparatoires
Lundi 6 juillet 9h déjeuner et conférence de presse

13h-15h Événement parallèle de l’Alliance pour un traité

15h-18h Négociations sur le traité continuent

18h Mobilisation d’Alternatiba: arrive de la caravane à la Place des Nations

10h-13h Les négociations pour le traité sur les transnationales de l’ONU commencent

Événement micros-ouverts (15h-16h30)

Session sur les prix Pinocchio, édition spéciale pour CdP de Paris (16h30-18h)

20h: Maison des Associations – Événement public sur les enjeux liés aux compagnies pétrolières
Mardi 7 juillet

Proposition – Déjeuner devant la

Mission permanente australienne (mobilisations contre la ACS)

13h-15h Événement parallèle de la Campagne

Événement micros-ouverts:

présence de 18h à 19h alors que les délégués quittent le Palais des Nations

10h-12h Débat public sur les alternatives à la justice 15h-18h Souveraineté des peuples VS Impunité Inc. - lancement
Mercredi 8 juillet 9h-12h Débat public sur les alternatives à la justice (Tribunal permanent des peoples et le traité des peuples)

13h-15h Événement parallèle avec Amis de la terres international (avec La Via Campesina et autres) sur les crimes environnementaux

15h-18h Négociations pour le traité continuent

18h Marche de la Place des nations jusqu’à

20h Bains des Paquis: Événement public (information sur ACS et le traité de l’ONU) suivi d’un souper et de la musique (à partir de 18h) – possibilité de projeter des vidéos

10h-13h Négociations pour le traité continuent 16h-18h Débat sur les résistances au pouvoir corporatif et les actions solidaires
Thurs July 9 10h-13h Négociations pour le traité continuent

13h-15h Événement parallèle de l’Alliance pour le traité

15h-18h Négociations pour le traité continuent

 
10h-12h Débat avec le groupe de travail parlementaire à propos du Traité sur les transnationales de l’ONU (à confirmer)

La tente des activités devant l’ONU est démontée

Vendredi 10 juillet Annone des résultats du groupe de travail Rencontres stratégiques  

Marche mondiale des femmes

« Quelles sont les luttes et les revendications des employées de maison sans autorisation de séjour»

Le dimanche 24 mai 2015

Laetitia Carreras

Je tiens à remercier les organisatrices de la Marche mondiale des femmes, dont certaines ont fait partie du Collectif du 14 juin – nombreuses dans la salle – qui dès 2003 ont travaillé sur les questions de régularisation des travailleuses domestiques sans statut légal.

Présentation des intervenantes
Dorkas est une femme de ménage qui travaille ici, en Suisse, comme beaucoup d'autres, originaire d'Amérique du Sud. Elle est membre du réseau local de la campagne « Aucune employée de maison n'est illégale » (AEMNI). Elle souhaite d'emblée préciser que, bien que formées dans leur pays d'origine, les employées de maison travaillent dans ce secteur car elles n'ont pas d'autorisation de séjour.

Silvia est une ancienne employée de maison. Elle est une des personnes fondatrices du Collectif des Travailleuses et des Travailleurs Sans Statut Légal (CTSSL), membre de l'association Bolivia 9 et de la campagne "Aucune employée de maison n'est illégale" (AEMNI).

Laetitia : féministe, notamment active dans le groupe de travail Solidarité avec les femmes sans statut légal (Collectif du 14 juin) et dans la campagne « Aucune employée de maison n'est illégale » (AEMNI). Professionnellement, je travaille avec des familles et des femmes sans autorisation de séjour : quelques connaissances pratiques sur les droits sociaux et les impasses législatives dans lesquelles nous nous trouvons.

Je commencerai par l'importance du travail domestique, ce serpent de mer qui ne cesse de revenir : les femmes y sont assignées, qu'il soit ou non externalisé.

Mais que veut dire « travail domestique » ?
Encore aujourd’hui le travail domestique, appelé également travail reproductif ou care dans les foyers privés, continue d'être effectué majoritairement par les femmes. Par travail domestique, nous entendons la prise en charge d’enfants, de personnes malades, âgées et / ou dépendantes, ainsi que « le ménage ».

Le travail domestique continue à ne pas être reconnu à sa juste valeur. Quand il est externalisé, majoritairement auprès de femmes migrantes, souvent sans autorisation de séjour, les conditions dans lesquelles s’effectue ce travail – indispensable et essentiel – sont problématiques.

Dans le secteur de l’économie domestique, les besoins sont en constante augmentation.
Cette situation est le résultat de plusieurs facteurs :

  • un nombre important de familles monoparentales, de personnes isolées, de personnes âgées et/ou dépendantes ont créé de nouveaux besoins qui ne sont pas comblés par les services publics.
  • Le nombre de place en EMS (Etablissements médicaux-sociaux) ne répond pas à ses besoins et les services d'aide et de soins à domicile ne couvrent pas la totalité des besoins de ces personnes. A cela s'ajoute, un nombre de place dans les institutions de la petite enfance ou famille d'accueil dramatiquement lacunaire, qui ne couvre pas les besoins des familles ayant des enfants en âge prés-scolaire.
  • une persistante répartition asymétrique du travail domestique entre femmes et hommes, est l’une des conséquences de la division sexuelle du travail ;
  • Enfin à l'heure actuelle, l'organisation entre les temps professionnel, familial et personnel est ardue pour nombres de familles et de personnes. De plus, le développement de la flexibilité et des formes de travail précaire et atypique, qui touche tout particulièrement les femmes salariées, est patent.

Actuellement, elles sont plus de 40'000 femmes sans statut légal en Suisse à pallier, par leur travail, à cette situation et à cette pénurie d’infrastructures collectives. Sur le canton de Genève, leur nombre est estimé à environ 6'000 à 8'000 femmes. Ce secteur est le plus gros pourvoyeur de travail pour les femmes sans statut légal dans les cantons urbains.

Le travail domestique effectué dans les foyers privés est révélateur de différentes divisions qui traversent notre société : division sexuelle, sociale et internationale du travail. En effet, l’entrecroisement de diverses appartenances – de sexe, de classe, nationale ou encore « ethnique » – assigne des groupes de personnes à certains travaux, bien spécifiques. C’est le cas pour le travail domestique externalisé. Ces divisions sont renforcées par certaines lois migratoires en vigueur, telles que de la Loi sur les étrangers (LEtr), qui fabriquent de toute pièce des personnes sans statut légal à moyen et à long terme.

Une réelle reconnaissance de la valeur et de l'utilité de ce travail, indispensable au fonctionnement de la société, est essentielle. Ce sont les conditions dans lesquelles il s'exerce qui doivent être améliorées.

Le travail dans ce secteur d'activité possède des dimensions particulières : pluralité des lieux et des modalités de travail, comme des personnes employeuses (de quelques heures de ménage à une prise en charge à plein temps d'un-e enfant ou d'une personne âgée/dépendante); huit clos entre l'employée et la personne employeuse / absence de collectif de travail ; isolement sur le lieu de travail ; dans certains cas, logement chez la personne employeuse.

L'absence de statut renforce ces conditions de travail difficiles, en favorisant l'exploitation et la discrimination : salaire indécent, absence de couverture sociale et d'accès aux soins, chantage à la dénonciation, violence, risques accrus de harcèlement sexuel et viol, logement dans la promiscuité, difficulté de faire valoir ses droits devant les tribunaux, insécurité permanente liée à la peur d'être expulsée.

Des pas importants ont été franchises ces dernières années. En effet, depuis 2011, un contrat-type de travail (CTT) garantit pour la première fois un minimum salarial au niveau national. Sur Genève, un CTT existe depuis 2004. Au niveau international, la convention 189 de l'Organisation Internationale du Travail, acceptée en juin 2011, un travail décent pour les travailleuses et travailleurs domestiques, pose les conditions cadres de ce travail et stipule les droits des employées de maison. La Suisse l'a ratifiée en 2014 et la convention entrera en vigueur en novembre 2015.

En 2013, la campagne « Aucune employée de maison n'est illégale » est lancée au niveau nationale. L'attitude de la société, qui accepte et profite d'avoir recours à une main d'oeuvre sans statut légal pour effectuer ces tâches ménagères et de soins, tout en refusant d'accorder à ces travailleuses un statut légal et digne, relève de la plus grande hypocrisie.

Aujourd‘hui, ces femmes migrantes travaillent et vivent dans une grande précarité et font souvent l‘objet d‘abus, alors que leur travail est fondamental pour le fonctionnement de notre société. Pour que cette situation cesse, les signataires demandent donc au Conseil fédéral une amélioration des conditions de vie et de travail de ces employées :

La campagne « aucune employée de maison » revendique :

  • Des autorisations de séjour pour les travailleurs/-ses sans statut légal, particulièrement celles et ceux travaillant dans le secteur de l‘économie domestique.

Il ne s'agit en aucun cas de hiérarchiser des catégories de travailleuses / travailleurs sans statut légal, mais de rendre visible le plus important secteur d'activités dans les cantons urbains et qui, de par ses caractéristiques, tend à demeurer dans l'ombre (cf. www.sans-papiers.ch / campagnes et projets / employées domestiques).

  • Un accès garanti et sans risque d’expulsion à la protection sociale pour les employées de maison sans autorisation de séjour.
  • Un accès au Tribunal des prud’hommes (tribunaux du travail) sans risque d’expulsion pour les employées de maison sans autorisation de séjour.

Nous avons la pétition à la Chancellerie fédérale le 5 mars 2014 avec près de 20'000 signatures. Tout au long de la campagne, dans différents cantons ont eu lieu des actions (théâtre de rue, lecture publique, conférence, événements, conférences de presse). Ainsi, un important travail de sensibilisation a été fait. Parallèlement, un travail de lobby a été mené auprès des parlementaires et des rencontres ont eu lieu avec le Secrétariat d’État aux Migrations (SEM).

Concernant les revendications, comment en construire quelques unes réalisables? Si la régularisation demeure fondamentale – quels sont les petits et grands pas qui pourraient être faits?

Par exemple, une des démarches en cours, au niveau cantonal, est la non transmission des données en cas de dépôt de plainte, pour les femmes sans statut légal victimes de violences sexuelles, conjugales ou familiales.

Je vous remercie de votre attention.

 

Action internationale MMF, le 24 avril à Neuchâtel

24 heures de solidarité internationale

olidarité internationale

olidarité internationale

olidarité internationale

olidarité internationale

olidarité internationale

olidarité internationale

olidarité internationale

olidarité internationale

olidarité internationale

olidarité internationale

olidarité internationale

olidarité internationale

olidarité internationale

olidarité internationale

olidarité internationale

olidarité internationale

olidarité internationale

olidarité internationale

olidarité internationale

olidarité internationale

olidarité internationale

olidarité internationale

olidarité internationale

olidarité internationale

olidarité internationale

olidarité internationale

olidarité internationale

olidarité internationale

olidarité internationale

olidarité internationale

olidarité internationale

olidarité internationale

Accords TISA:

Négociations secrètes, accords irréversibles, effets gravement toxiques

Des négociations se tiennent dans le plus grand secret à Genève du 6 au 10 juillet sur l’Accord sur le commerce des services (ACS) en anglais Trade in services agreement (TISA). Même les parlementaires sont tenus à l’écart. Elles concernent les assurances, les services financiers, les transports, la poste, les télécommunications, la radio et la TV, le commerce de gros et de détail, l’énergie, l’eau, la santé, l’éducation, la restauration, le traitement des ordures, etc.... A noter que les milieux financiers en Suisse sont très favorables à TISA car ils comptent profiter de l’ouverture des marchés.

Rendez-vous à 11h30 devant les escaliers de la Place Saint-Laurent